La Mascotte !

Une guerre avant, le sergent Stubby de l'armée américaine, le chien le plus décoré de la première guerre. Il participa à quatre offensives, dix-sept batailles, survécu à une attaque au gaz et fut blessé de guerre (patte).
Respects.



http://wikipedia.orange.fr/wiki/Stubby

Toujours dans le domaine de la première guerre mondiale, un chat à été exécuté pour "participation avec l'ennemi" parce qu’il passait d'une tranchée à l'autre. Cette anecdote véridique de ce malheureux chat qui donnait un peu de tendresse aux poilus français et aux landsers allemands est véridique. Il y a un passage qui relate cet épisode dans "Joyeux Noël" de Christian Carion.
Non, non ce n'est pas un sacrifice d'une quelconque tribu primitive d’Amazonie mais bien d'une grande nation, en l’occurrence, la France, pays des lumières. Cela montre à quel point, la propagande exacerbe les passions/pulsions les plus primitives.
Jusqu'où l'être humain peut-il descendre dans l'absurdité ? Ce serait un sujet de philo intéressant, non ?

On a bien fusillé des hommes de sa propre nation pour un simple pantalon rouge... alors des bêtes

En parlant de bêtes, quelqu'un a t'il vu "cheval de guerre" de spielberg ?

Oui, et j'ai été plutôt déçu, pour un "splieberg", je m'attendais à mieux !

Un cheval de course tirant un canon de siège, un simulacre de fraternisation entre Anglais et Allemands pour délivrer la pauvre bête enfermée dans des barbelés (l'Anglais sort de sa tranchée sans même penser à prendre une tenaille !), tout cela manque un peu de sérieux...

Stéphane a écrit:

Oui, et j'ai été plutôt déçu, pour un "splieberg", je m'attendais à mieux !

Un cheval de course tirant un canon de siège, un simulacre de fraternisation entre Anglais et Allemands pour délivrer la pauvre bête enfermée dans des barbelés (l'Anglais sort de sa tranchée sans même penser à prendre une tenaille !), tout cela manque un peu de sérieux...

il pensait peut-être pouvoir les couper avec ses dents

Zutkrotflute, je pensais me taper un bon film prochainement...

Noter la MG 34 montée sur ce Lafette et l’absence de bouclier de protection sur ce Sdkfz 250

avec l'optique de tir ralongé

Totalement insensible au petit animal si trognon...

On voit bien là ton esprit sanguinaire totalement dénué d’humanité

Donc l'élément sensible qui touche nos cœurs endurcis, c'est la chaton ou l'optique de tir ?

Franz von Werra avec Simba, son lionceau, qui sera la mascotte de son unité dans son Messerschmitt Bf 109 !

Franz von Werra pose pour la presse avec son lionceau Simba !





Le Lieutenant Franz von Werra, était fin août 1940, le septième as de la Luftwaffe. Bien sûr, Mölders avait déjà vingt-neuf victoires et Galland vingt-quatre, mais il allait bientôt les rattraper. Il était célèbre pour avoir descendu deux Potez 63 en mai 40, à sa première sortie de la Bataille de France. Puis vint la bataille d'Angleterre :

« ….L’ordre de retour venait juste d’être donné. Le moral était au beau fixe. Von Werra arborait son légendaire sourire ; les filles du Pas-de-Calais n’auraient qu’à bien se tenir. Tout allait bien. C’est à ce moment précis qu’il encaissa par le travers une solide rafale d’obus de 20 mm, qui l’envoya instantanément au sol.
Hébété, mais conscient du miracle d’être encore en vie, le baron réussit à s’extraire des débris de sa carlingue. Son vainqueur, le lieutenant John Webster, vint faire un tonneau de victoire au-dessus de lui, puis repartit vers le combat qui maintenant faisait rage dans le ciel. Il fut tué aussitôt. Franz von Werra était le premier as de la Luftwaffe capturé par les Anglais. Il eut donc droit à un traitement de faveur : trois semaines d’interrogatoires continuels au fameux 8, Kensington Place à Londres, où les meilleurs spécialistes des renseignements essayaient par toutes les astuces possibles de cuisiner les prisonniers de marque. Mais l’oiseau était coriace, et assez malin pour déjouer tous les pièges. On n’en tirera rien ; par contre, lui en tira une solide connaissance des méthodes d’interrogatoire britanniques, et cela aura une grande importance par la suite. Ces méthodes interrogatoires longs et subtils, au cours desquels les Anglais recherchaient des détails apparemment insignifiants mais qui pouvaient donner des indications sur les emplacements des unités, etc.- frappèrent Werra, qui était obsédé par l’idée que la Luftwaffe ne préparait en rien ses pilotes à ce genre d’interrogatoire. Il fallait absolument avertir ses chefs. Cela, ajouté à son tempérament, à son énergie débordante, le conduisit très vite à ne penser qu’à une chose : l’évasion. »

Les Prisonniers
Daniel Costelle


Une semaine après son internement, il s’évade, puis rattrapé 4 jours plus tard. Il s’échappe à nouveau, et rattrapé 6 jours plus tard. Après des peines de cellules et d’isolement, le voilà transféré dans un camp plus éloigné de la mer….on ne sait jamais.
Ne manquant pas d’imagination le voilà à creuser….un tunnel avec ses camarades. Il se fait confectionner une combinaison de vol par ses camarades détenus pour se faire passer pour un pilote hollandais engagé dans la RAF.une fois dehors. Pendant un raid de la Luftwaffe et le tintamarre de la DCA, il s’échappe avec cinq camarades pendant qu’une partie des détenus entonnent des chants de noël pour couvrir les bruits de leur évasion.
Ses camarades évadés se font reprendre les uns après les autres. Werra sachant parler l’anglais et doté d’un culot monstre fait gober son « histoire » à un chef de gare, des policiers et réussi à entrer en contact avec une base de la RAF pour qu’on vienne le chercher. Une fois dans la base en compagnie du Wing Commander qui appelle sa « prétendue » escadrille, il prétexte une envie d’aller aux toilettes pour se faufiler dans la base et s’introduire dans un Hurricane, mais trop tard l’alerte est donnée et de nouveau repris et de nouveau punition avec à la clé, quinze jours de cellule. L’alerte à été chaude est son histoire fait du « bruit » en Angleterre qui renforce ses dispositifs de sécurité. On finit par le transférer au….....Canada ! Là, au moins, perdu au fin fond des bois il ne risquerait pas de s’échapper. La traversée se fait par bateau, en convoi. Après avoir eu l’idée insensée et irréalisable de s’emparer du bateau, il observe la composition d’un convoi, détails qui intéresserait à coup sûr la Kriegsmarine. Le convoi atteint le port canadien de Halifax, le 21 janvier 1941. Sous la neige, on donne des manteaux aux prisonniers pour se protéger du froid. Ce dernier n’hésite pas à sauter du train qui longe la frontière américaine. S’enfuit en pleine tempête de neige, marche dans le froid glacial, vole une barque et traverse le Saint Laurent et la frontière américaine le 23 janvier 1941. Il se fait conduire à l’ambassade allemande aux Etats-Unis (pays encore neutre) qui le fait fuir via le Mexique, le Pérou, le Brésil, puis par Rome et enfin… Berlin…….

"Le 15 avril 1941, le lieutenant Franz von Werra atterrissait à Berlin. Une joie indescriptible. Il avait réussi à s’évader
d’ Amérique. Pourtant il n’y avait pas de fleurs, ni de comité d’accueil à Tempelhof. Pour une fois, le haut commandement allemand avait réussi à tempérer l’ardeur de Goebbels, et Werra se retrouva immédiatement au secret. Pendant un mois, il raconta tout (et ce tout était d’une importance incalculable) : les convois, l’Angleterre, la base, et, surtout les méthodes d’interrogatoires des Britanniques. La Luftwaffe édita ensuite un manuel à l’intention des pilotes ; la Kriegsmarine changea de tactique. Et Franz von Werra fut rendu à la vie publique et à l’admiration du peuple allemand. "

Les Prisonniers
Daniel Costelle

Le chancelier lui remit la Croix de Chevalier. Il se maria, partit en voyage de noces et repris du service. Fut engagé en Russie et mourra dans un accident d’avion au cours d’une patrouille maritime au large de la Hollande, le 25 octobre 1941. Il sera crédité de 21 victoires homologuées.

Son histoire inspirera un film : "L'Évadé du camp 1" (1957)
De Roy Ward Baker avec Hardy Krüger interprétant Franz von Werra.

ENORME^^

Invité a écrit:

Son histoire inspirera un film  : "L'Évadé du camp 1" (1957)
De Roy Ward Baker avec Hardy Krüger interprétant Franz von Werra.

1957...Sur que son blouson cycliste est un bon....

hick a écrit:

le plus chic

Cette tête me dit vaguement quelque chose, peut être me serait-elle familière!!????