Loisirs et petites corvées du soldat allemand !

glissades sur la glace !

cirage des bottes !

Cordonnerie : cloutage et réparations des brodequins !

Le saint Feldwebel !
On peut se moquer de son Feldwebel en dehors du service, bien sûr !

En Grèce, ces équipages de chars allemands vont se baigner !

Paris, soldats de la Wehrmacht devant le Moulin Rouge !

Partie de cartes effrénée pour cet équipage de Junker 88 !

Noter les pantalons et les bottes de cavaliers !

Hans-Ulrich Rudel fête ses 1300 missions au combat !

Rudel fit plus de 2500 missions au combat et crédité de plus de 2000 cibles (chars et autres objectifs terrestres ou maritimes)

Pour lui, il fallut inventer une décoration : la croix de chevalier avec feuilles de chêne en or, épées et diamants !






….tout autour de moi, l’air est rempli de sifflements, d’explosions multicolores ; pour un peu on se croirait au carnaval, avec la gaieté en moins. Mon regard avide se concentre sur le Marat ; derrière le cuirassé, je distingue un croiseur, le Kirov ou le Maxime Gorki. Pour l’instant, les deux bâtiments n’ont pas encore ouvert le feu. Sans doute attendent-ils, comme lors de notre dernière attaque, que nous commencions à piquer. Jamais encore, la traversée du barrage ne m’a paru si longue, si terrible. Je me demande si le capitaine déclenchera son dispositif de freinage, ou si, étant donné l’acharnement de la DCA, il va piquer à tombeau ouvert. Mais non, il actionne ses freins au moment de foncer vers l’objectif. Je l’imite et, avant de me concentrer sur mes commandes, jette un dernier coup d’œil à travers les vitres de son hublot, sur son visage tendu. Puis, c’est la descente vertigineuse……
Nous piquons, l’un derrière l’autre, dans un angle qui doit osciller entre 70 et 80 degrés. Déjà, le Marat s’encadre dans mon viseur, grandit, devient énorme. Tous ses canons sont pointés droit sur nous, nous avons l’impression de nous précipiter vers un mur de feu. Tant pis, il faut passer ; si nous réussissons, l’infanterie qui piétine le long de la côte paiera bien moins cher chaque pouce de terrain. Soudain, j’écarquille les yeux : l’appareil du capitaine, que je suis à quelques mètres, semble me laisser littéralement sur place. En quelques secondes, le voilà déjà bien loin. Est-ce qu’au dernier moment, il aurait rentré ses freins, pour arriver plus vite en bas ? Bien entendu, je l’imite de nouveau ; à toute vitesse, je me précipite sur la queue de l’avion devant moi. Et alors, je constate que mon appareil est beaucoup trop rapide, que je ne peux plus le retenir. Sur le point de rattraper mon chef, j’aperçois, juste devant moi, la figure livide de l’adjudant Lehmann, le mitrailleur du capitaine. Visiblement, il croit que, d’une seconde à l’autre, mon hélice coupera le gouvernail de son avion. De toutes mes forces, je pèse sur le manche pour accentuer mon angle de chute ; je dois être à peu près à la verticale. Une sueur glacée me coule le long du dos. L’appareil du capitaine est exactement au-dessus du mien ; vais-je passer sans le toucher, ou allons-nous nous abattre, tous les deux, en flammes ?
Ouf ! J’ai passé, à un cheveu près ! Une fois encore, le destin a décidé de m’épargner. Faut-il y voir un heureux présage ? Je le crois, car, déjà, j’ai repris tout mon sang-froid. Le centre du navire s’encadre exactement dans mon viseur, mon brave Junkers 87 suit son trajet sans le moindre roulis, - même un novice ne pourrait manquer son objectif. Que ce cuirassé est énorme ! Sur le pont, des marins transportent en courant des munitions. J’écrase mon pouce sur le bouton de déclenchement, puis, une fraction de seconde plus tard, je tire désespérément sur le manche. Aurais-je le temps de redresser l’appareil ? J’en doute, car j’ai piqué sans freins, et au moment de lâcher ma bombe, j’ai dû être à 300 mètres au plus. Dire qu’on avait bien prévenus de lâcher notre bombe d’une altitude supérieure d’une altitude supérieure à mille mètres, pour éviter d’être atteint par les éclats ! C’est bien le moment d’y penser, après coup ! Au fait, ai-je au moins atteint le Marat ? Je tire sur le manche, presque inconsciemment, mais de toutes mes forces. L’accélération est trop brutale, un voile me passe devant les yeux, tout se brouille, je perds la notion des choses. Puis lentement, je reprends la notion connaissance, tout juste assez pour entendre, derrière moi, la voix de Scharnowsky :
- Mon lieutenant, le bateau saute !
Ouvrant les yeux, je me retrouve en rase-mottes, à trois ou quatre mètres au dessus de l’eau. Prudemment, j’amorce un large virage. Sur ma droite, le Marat disparaît sous un nuage de fumée haut de 400 mètres ; ma bombe a dû exploser dans la soute aux munitions…..

Pilote de Stukas
H.U.Rudel

PK a écrit:

a noter le petit réveil matin, comme a la maison ....

oui c'est pour pas rater la corvée du petit déj !

Nettoyage des soldats et du matériel roulant par la même occasion !

Campement !

Avec les maillots de sport !