Pas question de parler du dernier Bradd Pitt ici mais peut être faut il saisir l'occasion de l'actualité omniprésente sur nos médias pour faire un petit rappel historique sur l'origine du fameux festival...
Avant guerre le festival Européen qui rassemblait les foules se trouvait en Italie, à Venise, la fameuse Mostra.
En 1938, la Mostra subit les pesantes pressions politiques du gouvernement fasciste. Les vainqueurs sont imposés au jury international et les films primés sont le long métrage allemand "Les Dieux du stade" de Leni Riefenstahl et "Luciano Serra pilote" de Goffredo Alessandrini, deux films ouvertement de propagande, même si le premier est encore aujourd'hui reconnu comme l'un des chefs-d'œuvre du cinéma des années 1930.
Cependant les pays qui ne sont pas particulièrement sensibles au charme de l'axe décident de réagir. Encouragés par les américains les Français entament donc la recherche d'un point de chute pour un nouveau festival international qui ne serait basé que sur la qualité des films. La ville de Cannes se propose de tout organiser et le ministre Jean Zay (qui fût "panthéonisé"en 2015) a pour objectif d'inaugurer le tout nouveau festival dés 1939.
Jean Zay
En Août, sous la présidence de Louis Lumière, les vedettes américaines arrivent grâce à paquebot transatlantique affrété spécialement par la Metro Goldwin Meyer(rien à voir avec Cédric
), on prévoit même de reproduire une cathédrale Notre dame de Paris en sable sur la plage pour saluer la sortie du film "Quasimodo".
Le 1er septembre, jour de l'ouverture, les troupes allemandes pénètrent en Pologne, et le Festival est annulé.
La première édition officielle du Festival se déroulera donc après la guerre en octobre 1946.
_________________
L'histoire ne consiste pas à cultiver le souvenir d'un passé lourd de ressentiments ou d'identités qui séparent irrémédiablement, elle est un effort pour comprendre ce qui s'est passé et pourquoi ça s'est passé.
Impossible n'est pas Lufteaux!
La vie est une longue période d'attente entre deux reconstit'(Ben)
Il ne faut pas confondre loisir et détente (Gildas)
