Les motos de l'armée allemande !

Ce motocycliste est épuisé par la course en avant à la poursuite de l'ennemi. L'adversaire n'a pas le temps de se ressaisir et de souffler !

…...Le choc m'a provoqué une commotion cérébrale. Un peu plus tard, j'apprends dans ma torpeur que mon unité démarre et que les motocyclistes se mettent en mouvement en direction de Bollezelle. Le ronflement grave des motos BMW retentit comme une musique à mes oreilles. La commotion appartient au passé, il faut que je conduise mes motocyclistes. Sans que personne ne le remarque, je saute du brancard sur la route et grimpe sur la machine d'un agent de liaison. On atteint rapidement la tête de la compagnie.......Depuis l'entrée de Bollezelle, nous accueille un tir de mitrailleuses et de fusils. Un tir de mortiers s'abat de part et d'autre de la route. Dans ces conditions, une halte n'est pas recommandable. Donc plein gaz vers l'entrée de la localité. La machine vole presque sur le pavé; je sais que quelques secondes seulement sont nécessaires pour traverser la zone dangereuse, et que mes motocyclistes suivent sans hésitation. A gauche, à côté de la route, je repère une position de mitrailleuse. L'arme ne peut plus prendre l'élément de pointe sous on tir. Une petite usine limite la zone battue par le feu. Nous passons à plein gaz devant les premières maisons. Derrière un petit virage, on a justement constitué un barrage routier avec des instruments agricoles. Sans tirer un coup de feu, le groupe Erich réussit à désarmer les Français le long du barrage. Derrière nous, les motocyclistes tiraillent à gauche dans les jardins et contraignent les défenseurs surpris à cesser le combat et à se rassembler sur la route. 15 officiers et 250 hommes prennent le chemin de la captivité.........

Soldats du Reich
Kurt Meyer

Le IIIè corps se retire donc du front albanais pour échapper à sa capture par les forces blindées allemandes et poursuivre le combat dans le sud de la Grèce, conjointement aux forces anglaises.
Ce plan ne doit pas réussir aux Grecs. Non seulement il faut interdire la retraite, mais la transformer en catastrophe. Nous devons établir un barrage sur la montagne, ainsi que dans la vallée derrière Kastoria. On continue à suivre la route. Tout à coup, la terre se soulève devant nous. Je n’en crois pas mes yeux. Là où il y avait la route, s’ouvre un entonnoir géant. Elle s’est effondrée dans la gorge. La sueur trace des sillons clairs sur nos visages. Nous nous regardons avec effroi. Sauterons-nous dans les airs dans la seconde qui vient ? 100 mètres plus loin, la montagne est encore ébranlée. Le tonnerre sourd roule de nouveau à travers les montagnes et, après la disparition de la poussière, un trou de plus s’ouvre dans la route. Nous restons collés derrière les rochers et nous n’osons plus remuer. Un sentiment de dégoût me serre presque la gorge. Je hurle à Emil Wawrzinek de poursuivre l’attaque. Mais le brave Emil me regarde comme s’il doutait de mon état mental. Un tir de mitrailleuse claque contre les rochers qui sont devant nous. Notre groupe de pointe a à peu près la force de 10 hommes. Diable, nous ne pouvons pourtant pas rester en panne ici parce que des entonnoirs ont été pratiqués à coup d’explosifs dans la route et que le feu des mitrailleuses s’abat dans les débris ! Mais moi-même, je m’accroupis bien pour me protéger et j’ai peur pour ma vie. Comment pourrais-je exiger le premier bond de la part de Wawrzinek ? Dans mon embarras, je sens la rondeur lisse d’une grenade ovoïde dans ma main. Je peste contre le groupe. Tout le monde me regarde avec consternation lorsque je montre la grenade, la dégoupille et la fais rouler exactement derrière le dernier soldat. Je n’ai jamais assisté à un bond en avant aussi serré qu’à cette seconde. Comme si nous étions piqués par une tarentule, nous nous précipitons en doublant le promontoire, dans l’entonnoir qui vient d’être ouvert. Le charme est brisé. La grenade nous a enlevé l’impuissance. Nous nous regardons goguenard et nous bondissons vers le prochain couvert. Les compagnies pénètrent de plus en plus profondément dans les positions grecques situées sur l’arête……..

Soldats du Reich
Kurt Meyer

Après des semaines de combats, lancés à la poursuite de l'ennemi, sans beaucoup dormir ni manger, la Blitzkrieg n'attend pas ! Ces motocyclistes allemands savourent la victoire en s'adonnant au tourisme sur l' Acropole d'Athènes.

116pzd en normandie (panzerlehr)

116. Pz. Div "Der Windhund" oui, la panzerlehr était la 130.Pz.Div

Démonstrations et manœuvres dans les années 30.