Panzerjäger ! la lutte antichar !

Italie, ces soldats de la Luftwaffe passent devant un Ferdinand, sans doute, en attente d'être dépanné.

Ces Fallschirmjäger suent sang et eau pour déplacer leur pièce de Pak 40, qui fait plus d'une tonne dans la boue.

La terreur des chars : le 88 Flak en position de tir terrestre. Noter les traits blancs avec la silhouette d'un char sur le tube du canon.

Noter la mascotte de la batterie. Un cocker ?

Panzerfaust !

Ce soldat de la Panzer Division Grossdeutschland se voit décoré de l'insigne pour la destruction d'un char par un combattant individuel.

Le flak 88 en vidéo
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=1C7Hl28MHio[youtube]

utilisation du canon en tir tendu contre les chars. Il y a eu des attaques massives qui ont été arrêtées rien qu' avec quelques 8.8cm.
Je pense pour les Français a Abbeville en 1940 au Mont Caubert ou nos valeureux B1bis de la 4e et 2e DCR(une vingtaine) ont été détruits en quelques dizaines de minutes.

J'ouvre une des pièces les plus connues de l'artillerie du IIIème Reich, j'ai nommé le 8,8 cm*.

Les canons de 8,8 cm allemands représentent sûrement l'une des pièces d'artillerie les plus connues de la Seconde Guerre mondiale. Après la Première Guerre mondiale, Krupp envoya des ingénieurs en Suède pour participer à la conception du canon Bofors de 75 mm, contournant ainsi les termes du Traité de Versailles. Krupp fit ensuite sa propre version de ce canon, avec un calibre de 8,8 cm. En 1933, lorsque le NSDAP pris le pouvoir, le "8,8 cm Flak 18" (Flak signifie : "Fliegerabwehrkanone" ou "canon anti-aérien") commençait à être produit en masse. Ce canon était une excellent pièce d'artillerie surpassant tous les canons étrangers de l'époque. Son affût cruciforme lui permettait d'être rapidement installé et facilitait les manœuvres de tir. Ensuite virent les Flak 36 et 37, apportant un tube en plusieurs pièces et un meilleurs système de visée.

Il était tout à fait possible d'effectuer des bricolages à partir des trois modèles. Ce canon se rendit également célèbre dans son rôle anti-char. Son obus de 8,8 cm était très puissant et sa vélocité lui permettait de perforer tous les blindages des chars de l'époque. Il fit ses preuves lors de la Guerre Civile espagnole et surtout durant la Campagne de France. En 1944, 10 704 de ces canons étaient en service. En 1939, il apparût cependant évident aux yeux des ingénieurs allemands que ces canons ne pourraient plus très longtemps damer le pion aux nouveaux appareils alliés, volant plus vite et surtout plus haut. Rheinmetall reçu donc comme contrat de construire un nouveau canon anti-aérien de 8,8 cm. En 1941 fut produit le Gerät 37, adopté militairement sous le nom "8,8 cm Flak 41".

C'était une arme redoutable mais très complexe et lourde. Ces problèmes firent en sorte que les premiers Flak 41 ne parvinrent aux troupes qu'en 1943 et souffraient encore de problèmes techniques. L'un de cela était que la douille de l'obus restait coincé dans le canon après le tir, il fallait la forcer pour la faire sortir, faisant perdre un temps précieux aux artilleurs. Cependant, lorsqu'il fonctionnait bien, ce canon pouvait tirer à 14 700 au rythme de 25 tirs par minutes. Seuls 318 exemplaires de cette arme avaient été produit en janvier 1945.





Spécifications techniques du 8,8 cm Flak 18
Calibre 8,8 cm
Poids de l'obus 9,24 Kg
Plafond pratique 8 000 m
Masse 6 891 Kg en déplacement et 5 150 Kg en action
Dimensions Longueur totale : 7,62 m ; largeur : 2,305 m ; hauteur : 2,418 m ; longueur du tube : 4,93 m
Élévation 85 ° à -3 °
Rotation 360 °
Vitesse initiale 820 m/s

Spécifications techniques du 8,8 cm Flak 41
Calibre 8,8 cm
Poids de l'obus 9,4 Kg
Plafond pratique 14 700 m
Masse 11 240 Kg en déplacement et 7 840 Kg en action
Dimensions Longueur totale : 9,658 m ; largeur : 2,4 m ; hauteur : 2,36 m ; longueur du tube : 6,548 m
Élévation 90 ° à -3 °
Rotation 360 °
Vitesse initiale 1 000 m/s




Historique du canon Pak 43 de 88 mm



Si l'Allemagne avait reçu l'interdiction de construire des canons lourds en 1919, à la suite du Traité de Versailles, l'arrivée au pouvoir d'Le chancelier a entièrement changé la donne. Celui-ci a immédiatement donné l'ordre de construire des canons anti-chars performants.

L'Allemagne, par l'intermédiaire de l'usine d'armement Krupp, met ainsi au point un canon anti-aérien de 88 millimètres qui sera livré dès l'année 1933 : c'est le fameux Flak 18. Très performant et doté d'une cadence de tir impressionnante (jusqu'à 12 coups minute), le modèle est imaginé dans une version anti-char : il devient alors le redoutable "88" qui s'est révélé comme l'un des meilleurs canons anti-chars de la Seconde Guerre Mondiale.

L'un des défauts les plus contraignants du canon de 88 millimètres réside dans son transport. L'usine Krupp reçoit alors une demande pour un canon anti-char de même calibre mais plus facilement transportable : un affut qui repose sur deux roues d'acier est alors installé. Il prend la désignation de Pak 43. Cet affut permet au canon d'adopter une ligne réduite et de pivoter sur 360 degrés. Sa mobilité en a fait une arme redoutable. Very Happy


spécifications :

Fiche technique du canon Pak 43 de 88 mm

Pays créateur/utilisateur : Allemagne
Dénomination : PAK 43
Production totale : 2098 unités (de 1943 à 1945)


Mode de tir : semi-automatique par culasse à bloc coulissant horizontal
Calibre : 88 mm
Portée maximale : 15 300 m
Cadence de tir maximale : 6-10 coups/min

Masse : 3 650 kg
Longueur (avec affût) : 9,20 m
Largeur : 2,20 m
Hauteur : 1,73 m

Course : 360°
Hausse : - 8° à + 40°

En plein hiver, sur le front de l'est, le 88 en embuscade !

Malgré de nombreux déboires lors de l’entrée en service des Elefant pendant la bataille de Koursk (pannes dues à des maladies de jeunesse, chars détruits en combat rapproché). Entre juillet et novembre 1943, le s.PzJag Abt 653 perd 13 Elefant mais élimine 320 chars russes.
Le s.PzJag Abt 654, lui détruit lui 502 chars soviétiques.

Issu d’une idée de Porsche, le Ferdinand, ou Eléphant, est en 1943, le plus lourd des engins des engins chenillés de la Wehrmacht : 65 tonnes. Ce qui obligera les sapeurs de la région Orel-Koursk à leur aménager des itinéraires spéciaux avec ponts renforcés. Les six hommes d’équipage sont assurés d’une quasi invulnérabilité aux tirs antichars par la disposition à l’avant de plaques de blindage de 200 mm d’épaisseur. Bien entendu, le poids se paie en vitesse (35 km/h sur route, 12 km/h en tout terrain) et en autonomie (150 km). L’engin accommode sous casemate un canon de 88 Pak 43 de 71 calibres de long, aux performances supérieures à celui du Tigre, et sans conteste le plus létal des antichars de la seconde guerre mondiale. La vitesse de sortie de la munition à cœur de tungstène atteint 1180 m/s ; elle perce encore 151 mm d’acier à 2000 mètres ! Aucun char, soviétique ou allié, ne peut encaisser un coup pareil. Guderian reprochera à ce chasseur de chars super lourd d’être….sans défense face à l’infanterie, faute de mitrailleuse. Malgré ces critiques, le Ferdinand se révélera très utile, à condition d’être cantonné au combat antichar à grande distance. Les 90 unités disponibles en juin 1943 seront réparties en deux bataillons affectés à la 9è armée en position au nord du saillant de Koursk. Comme pour le Tigre, si les Allemands parviennent en terrain libre avec un tueur de chars de l’acabit du Ferdinand, les T-34, quel que soit leur nombre, n’auront aucune parade à opposer.

Koursk
Les quarante jours qui ont ruiné la Wehrmacht
(5 juillet- 20 Août 1943)
Jean Lopez

Panzerjäger à bord de chenillettes tractant un Pak 37.

Traversée de la meuse en mai 1940 près de Maastricht.

Afrique du nord, ces soldats de l'Afrikakorps ont en plus de la pièce de Pak, une pièce de Flak légère sur leur semi-chenillé.

Un SdKfz 6/3 endommagé avec une pièce de Pak russe de 7, 62 cm montée sur le véhicule du 605è Panzerjäger-Abteilung, près de El Alamein en Égypte, août 1942.

Panzerjäger de la Luftwaffe avec une pièce de Pak 38 de 50 mm.

schéma d'instruction portant sur le meilleur champ de tir d'une pièce de Pak. (HKL : Hauptkampflinie : ligne de résistance principale).