Panzerjäger ! la lutte antichar !

Le Marder I est un chasseur de chars construit sur un châssis de chenillette Lorraine 37L d’origine française. (Matériel de l’armée française de 1940). Il est armé d’un canon
de 75 mm.

Le Marder II, est un chasseur de chars construit sur un châssis de Panzer II. Il est doté d’un canon de Pak 40, de 75 mm.

cet équipage de Marder II, prend la pose pour la photo. Noter le nombre de cercles blanc sur le tube du canon.

Rommel inspecte des équipages de Marder de la 21è panzer.

Le Marder III est un chasseur de chars construit sur un châssis de Panzer 38t d’origine tchèque, armé d’un canon de 75 mm (Pak 40).

Coup au but ! Le T 34 en flammes au milieu de la rue est la victime du Marder.

Italie, un Marder en embuscade au détour d'une route.

……Bergemann se ramasse sur lui-même, respire profondément et bondit sur le char. En même temps, la charge est expédiée sur l’arrière du blindé et, dans les secondes à venir, agira sur le moteur et le détruira. C’est maintenant, c’est maintenant, il faut….Un coup de feu met fin à la tension. Je vois Bergemann tomber et la charge rouler dans le sable à quelques mètres du char. Un coup de pistolet tiré par un membre de l’équipage du char a touché mortellement notre camarade. Après l’explosion, le char russe est toujours là, intact. Un Sturmgeschütz va se mettre rapidement en position et, de 25 mètres à peine, tire un obus après l’autre sur le monstre d’acier. En vain, les obus ne percent pas le blindage. Le russe semble invincible. Le chef de pièce du Sturmgeschütz Isecke secoue la tête avec résignation et jure comme il faut. Son arme a trouvé un adversaire remarquable. On réussit finalement à faire connaissance avec le premier T 34 que nous eûmes l’honneur d’anéantir avec de l’essence enflammée…..

Soldats du Reich
Kurt Meyer

Les vaillants soldats finlandais allaient dès la guerre russo-finlandaise de novembre 1939, se servir de bombes incendiaires qui allaient devenir célèbres sous le nom de cocktails molotovs contre les véhicules blindés russes.

"un cocktail Molotov lancé sur un char, en particulier dans la zone du bloc moteur, détruisit le blindé, la chaleur faisant prendre feu à son réservoir d'essence et fondre certains tuyaux d'alimentation, les flammes privèrent aussi le moteur en alimentation en oxygène"

jonathan a écrit:

"un cocktail Molotov lancé sur un char, en particulier dans la zone du bloc moteur, détruisit le blindé, la chaleur faisant prendre feu à son réservoir d'essence et fondre certains tuyaux d'alimentation, les flammes privèrent aussi le moteur en alimentation en oxygène"

pour mettre hors d'état un blindé avec un cocktail Molotov il faut viser les ventilateurs du moteur ... le liquide enflammé en tombant par les évents, pénètre dans le compartiment moteur, brule les différents câbles d'alimentations électriques ou en carburant... ce qui a pour effet d'immobiliser le char ou de l'incendier avec bien sur son équipage ... et les munitions...

Les allemands ont trouvé une parade en apportant une plaque d'acier aux dessus des évents des ventilateurs... sur le VB on peux fermer manuellement les évents (pour quelques temps)

Un 88 Flak en position antichar en Italie.

Pièce antichar devant Königsberg en 1945.
Noter la banderole de propagande censé gonfler le moral des défenseurs......en attendant l'arrivée massive des chars russes.

Hick a écrit:

... sauf en cas de coup direct dans la réserve de munitions.

Et ça arriva souvent car les américains ont eu l'excellente idée de mettre la soute à munition ... derrière l'étoile de tourelle. Un indice qui ne fut pas ignoré par les tankistes allemands (à croire que les américains l'ont fait exprès  )

axel44 a écrit:

Hick a écrit:

... sauf en cas de coup direct dans la réserve de munitions.

Et ça arriva souvent car les américains ont eu l'excellente idée de mettre la soute à munition ... derrière l'étoile de tourelle. Un indice qui ne fut pas ignoré par les tankistes allemands (à croire que les américains l'ont fait exprès  )

C'est comme les croix rouges ... belle cible !