Man gegen panzer.
L’armée allemande fut très vite exposée à la menace blindée
adverse surtout lorsqu’elle se retrouva amputée d’une bonne partie de ses
blindés lors de l’opération Barbarossa. Sur de nombreux théâtres d’opération,
de simples fantassins se virent dans l’obligation d’improviser des techniques
de combat pour tenter de mettre hors services les blindés adverses.
Le développement des armes antichars individuel et assez
paradoxale car il met en avant l’inaptitude de l’armée allemande à mettre des
blindés en face des blindés ennemies. Cependant, il répond au besoin croissant
des landser sur le front.
1) Aborder un blindé.
Pour aborder un blindé correctement, le landser devra mettre
à profit le terrain sur lequel il se trouve. En terrain découvert, il convient
de creuser des trous individuels suffisamment profonds pour être parfaitement
abrité une fois agenouillé, mais suffisamment étroit pour garantir la sécurité
et la discrétion du post de combat.
Des feuillages peuvent camoufler le trou de combat.
Le blindé adverse devra être abordé par derrière ou sur les
cotés, pour ce faire, il convient de prendre en compte l’angle mort de l’armement
de la tourelle du blindé.
Plus la tourelle d’un char sera haute et plus son angle mort
sera large.
Une diversion pourra être crée avec une arme automatique (mg34/42)
pendant qu’un groupe de fantassin devra aller au contact du blindé.
2) Détruire les optiques du blindé.
Un char aveugle est un char mort, il convient d’apprendre au
plus vite l’emplacement et le fonctionnement de ses optiques. Un fumigène lancé en avant du blindé pourra
temporairement nuire à la visibilité de son équipage et créer la confusion.
Pour les meilleurs tireurs, des tirs directement dans les épiscopes les détruiront
sans problèmes. Le landser peut aussi aborder le blindé et couvrir son épiscope
d’un morceau de toile ou bien même de son calot et briser les épiscopes du
blindé à l’aide de son fusil ou d’une pelle. Une fois aveuglé, le chef de char
ou le conducteur du blindé se verra dans l’obligation de sortir leurs têtes par
les trappes de la tourelle ou de la caisse du véhicule.
3) Détruite l’armement du blindé.
Un char est généralement composé d’une arme
principale et d’armes secondaires. La première étant un canon anti-char de
calibre varié qui se voit appuyé par une des mitrailleuses coaxial (qui suivent
l’axe du canon) et de la mitrailleuse placée sur la caisse des blindés, souvent
manipulés par l’opérateur radio du tank.Une grenade judicieusement placée dans le canon du
blindé ou à proximité de celui-ci peut neutraliser cette arme. Deux grenades
liées entre elles peuvent aussi être enroulés autour du canon.
On peut aussi disposer deux packs d’explosifs autour du canon.Le landser peut aussi se servir d’une barre à mine
pour tordre l’armement du tank.Une barre à mine peut être insérée dans la
charnière de la tourelle du blindé pour tenter d’immobiliser celle-ci.