PANZER MARSCH ! Les Panzertruppen en images.

Lors des manœuvres de 1932, apparurent les premières automitrailleuses blindées. En fait des plaques d’acier de blindage montées sur des camions. Les écoliers furent dépités, eux qui avaient l’habitude de crever les chars factices avec leurs crayons pour regarder à l’intérieur. Les fantassins aussi furent déçus, eux qui avaient l’habitude de jeter des cailloux par dépit sur ces pis-aller.

Non, ce n'est pas la voiture de Batman !

Ces « voitures blindées de transport du personnel » autorisées par le traité de Versailles sont dotées de 4 roues motrices mais leur poids leur interdisait pratiquement de sortir de la route.

La formule « engagement par masses » fait déjà courir la chair de poule au dos des sceptiques. Elle amène, écrivent-t-ils, à poser une question d’organisation : est-il de saine doctrine de masser toutes les forces blindées ? Ne vaut-il pas mieux au contraire affecter par principe les chars à l’infanterie pour donner à celle-ci l’élan nécessaire à l’attaque ? De cette affirmation, nous déduisons d’abord que, sans blindés, l’infanterie ne paraît douée d’aucun élan offensif et nous en concluons que l’arme qui en est dotée et doit le transmettre aux autres armes est sans aucun doute une arme essentielle. Un exemple numérique élucidera la question de savoir si les chars doivent être ou non répartis dans l’infanterie…..
Nous voulons forcer la victoire grâce à l’effet d’armes rapidement poussées dans les rangs adverses et grâce au tir à pointage direct de nos armes motorisées sous blindage…..
Nous avons pleinement conscience d’être une « arme », nous sommes convaincus que, dans la bataille future, nos succès imprimeront leur sceau aux événements. Si notre attaque réussit, il faut que les autres armes puissent s’adapter à notre horaire. Nous demandons en conséquence que les armes de complément nécessaires à l’exploitation de nos succès deviennent aussi mobiles que nous et nous soient subordonnées dès le temps de paix. Car pour arracher les grandes décisions on ne fera certainement pas appel à la masse de l’infanterie, mais sans aucun doute à la masse à la masse des unités blindées.

Militaerwissenschaftlische Rundschau, revue de l’état-major général de l’armée, 1937

On a sous les yeux, une partie de la recette de la Blitzkrieg.
Heinz Guderian, le père de l’arme blindée allemande va sans cesse se battre contre les milieux « réactionnaires » de l’armée pour imposer sa conception de l’attaque par les chars en un endroit précis du front le « Schwerpunkt ». Selon lui, l’attaque est assurée du succès si l’on emploie les chars en masse et non dispersés par paquets en soutien de l’infanterie.
Le moteur est une « arme ». La vitesse est aussi un facteur de réussite dans l’attaque.

Guderian, le concepteur de l'arme blindée allemande.

Panzers I et II en revue !

Panzers I et II durant la campagne de Pologne. Noter la croix blanche.

La percée de Sedan !

Guderian suit la progression de ses blindés dans son véhicule de commandement. Noter la machine portable de chiffrage Enigma.

Oskar Munzel. Celui-ci recevra la croix de chevlier en octobre 1944 et commandera la 14è Panzer Division.

Un spectacle formidable s’offrit à mes yeux, un spectacle comme je ne devais plus jamais en voir au cours de cette guerre. Tout notre régiment de panzers se déployait des deux côtés de la route, derrière une petite côte, pour sa première attaque dans la nouvelle campagne. Image inoubliable ! Cent soixante chars, hauts et fiers comme des bateaux, voguaient sur une mer jaune de blé mûr. Leurs commandants, enfoncés jusqu’aux hanches dans les tourelles, échangeaient des signes de bras, précis et rapides. Un nuage de poussière jaunâtre montait jusqu’au ciel. Des milliers et des milliers de chevaux-vapeur étaient déchaînés. Je contemplais longuement ce tableau. Il se fixa à jamais dans ma mémoire……

Lieutenant de Panzers
August von Kageneck

On aperçoit bien, évoluant avec les chars, les Panzerjäger, les chasseurs de chars avec leurs Pak 37 tractés par des tracteurs à chenilles.

Panzer détruit avec son équipage lors de la campagne de Pologne.

Panzer III de commandement. On aperçoit l'emblème de la 13 Panzer Division sur la tourelle.