Avis critique sur Landser...

Alors, le père noël m’ayant apporté le livre Landser et puisque personne n’a pris le temps de faire une analyse à partager avec les futurs acquéreurs, je vous livre le fruit de mes réflexions…
Page 46 : Aucune trace des ceintures de web avec lanière de cuir alors invention ou réalité ?
Page 47 : Aucune trace du pantalon de treillis de travail (alors qu’on présente plusieurs vestes).
Page 55 : Aucune trace des caleçons de drap de coton pur l’été, je doute que sous les effets en laines les gars ne portaient que des caleçons courts…
Page 137 : Aucune description des sardines alu, acier et bakélite.
Page 131 : Où sont les couvertures réglos d’infanterie avec la bande bleu/noire et la bande orange/rouge.
Page 132 : Pas trace du brelage léger…
Page 134 : On décrit un modèle de sac à pain tardif avec l’ajout d’une poche rectangulaire extérieure ; aucune illustration.
Page 153 : Dans le matériel pionnier(une demie page), aucune trace du porte tenaille en cuir.
Page 158 : Une loupe est présente avec un marquage »déposé » avec les deux accents, ce qui parait curieux pour du vocabulaire allemand.
Dans la rubrique sur les armes, pas trace du Mp 41, de la mG 42 ni d’ailleurs de mg d’avant guerre encore largement distribuées, en revanche on s’appesantie pas mal sur des armes improbables telle que le HP 35 ou le Astra 600/43.
Dans la rubrique grenade pas trace des grenades fumigènes.
Dans la rubrique mines, presque aucune des mines les plus célèbres (stock mine, tellermine).
Page 210 : Il est indiqué que les lunettes sont en métal blanc (mais s’agit il vraiment de la couleur ?en tout cas le modèle qui illustre ce paragraphe est effectivement couleur acier) ce qui ne correspond pas du tout avec l’idée la plus répandu et les exemplaire que j’ai acheté moi-même comme bons (mais l’étaient ils vraiment ?).
Les appareils photos : De même que précédemment on s’appesanti beaucoup sur les appareils avec force détails pas trace de caméras personnelles qui furent pourtant très utilisé (voir le doc « mein krieg « etc)
Page 222 : pas trace des lampes à dynamo pourtant très utilisées…
Page 243 : les décos, je note que l’insigne des blessés 1er degré est indissociable de la croix de fer première ou seconde classe (jamais entendu parler…)
Page 246 : ou est la pervitine ?
Page 269 : le beurrier en bakélite marron clair est présenté comme bon ?

Voilà, je suis très néophite en la matière et je suppose qu’un collectionneur aura certainement encore beaucoup de chose à ajouter.

En conclusion
Les moins : Le choix éditorial est difficile à suivre. Parfois on pense qu’il souhaite être représentatif, mais des pièces importantes manquent (comme la mg 42), et des pièces anecdotiques sont présentes. Sur certains sujets on va à fond dans les détails alors qu’il s’agit à mon sens de sujets mineurs (comme les appareils photos).
La traduction est baclée, des légendes n’ont pas de sens, sont mal construites ou font référence à des objets absents.
Par ailleurs, je trouve qu’au vu du peu d’informations fondamentales qu’il apporte, il est très cher.

Les plus : Ce bouquin est très bon travail de synthèse pour un reconstitueur débutant.
Cela reste un beau livre sur l’uniformologie allemande, les photographies sont de très bonne qualité et les objets scrupuleusement détaillés (surtout les marquages). On s’attarde pas mal sur les petits objets de poches et de vie courante ce qui est assez nouveaux dans ce type d’ouvrage et beaucoup moins sur l’uniformologie et les armes (faut dire que cela a été beaucoup fait).

Quite à en acheter un livre d’uniformologie autant que ce soit celui là.

david a écrit:

Page 47 : Aucune trace du pantalon de treillis de travail (alors qu’on présente plusieurs vestes).

page 51-52 il y a le pantalon blanc et vert de drill!

Pareil pour le beurrier, je sais plus trop quoi en penser!

Les pantalons présentées sont ceux drillich comme vétement d'été,je vois pas de rapport aux vétements de travail...peut être est ce qu'il ont les deux rôle mais c'est pas très clair alors que pour les veste ça l'est...

Le beurrier "crème" me laisse septique !!!!!
Genre arnaque, mythomanie d'après guerre ?
Dans mon entourage: collectionneurs, fouilleurs de camps US/WH, poubelles et vide-greniers ....
Pas de version de ce type "crème" ou vert comme dans d'autre sources.
Uniquement a ce jour des versions: noire, orange et bakélite (marron-rouge, idem téléphone WH).

Le pb,c'est qu'à partir du moment ou l'on trouve une erreur,on peut légitimement se poser des questions sur le reste.
Comme je l'ai dit,je ne suis qu'un simple reconstitueur,pas du tout spécialiste de l'uniformologie ou collectioneur,j'imagine que qn de plus pointu trouvera encore des choses plus frapantes...

david a écrit:

Les pantalons présentées sont ceux drillich comme vétement d'été,je vois pas de rapport aux vétements de travail...peut être est ce qu'il ont les deux rôle mais c'est pas très clair alors que pour les veste ça l'est...

Ils disent en titre de la partie, les tenues de travail et d'été!

Pour le beurrier, je ne sais pas, pour info, je suis tombé une fois dans un surplus dont le vendeur m'assurait que le beurrier crème qu'on dit post war était bon. D'ailleurs, il ne se gênait pas pour le vendre 40euros...

Pour moi, c'est pas bon, mais reste après à voir, cela s'est peut-être vraiment fait!

Les beurrier ont toujours été oranges ou noirs, mais quand à dire quelle année il y a changement de couleur, ça mistère pour le moment

Dans la rubrique Beurrier ...
Hormis les matériaux
Plastique: noir et orange.
Bakélite: marron-rouge foncé .
Ils y a aussi les versions avec ou sans date, les versions avec ou sans marquages fabricants ...
Et les versions avec gros ou petit filetage de fermeture !!!
Confirmation par des pièces de fouilles, région Paca.

Les beurriers n'étant pas accessible depuis mon clavier
Et n'ayant pas un stock volumineux d'articles ...
Je ne peux pas donner un avis sur le timing: version ou couleur début de guerre ou si les différentes options étaient produites en même temps.
(Mais bon, ça ne risque pas de m'empêcher de roupiller cette nuit )

Ce que l´on appele beurier est plutot une boite à graisse (Fettbüsche) car elle pouvait contenir beurre, margarine, autres.

Utilisé à partir de juin 1938 par tous le personnel et rangé dans le sac à pain. Ces beurriers étaient de plusieurs couleurs, orange, noir et marron. Si vous possédez les 3 couleurs ................... alors conservez-les! Les beurriers Afirka (couleur sable) existent chez helmut weitze et sont au prix de 25€ et à l'état neuf.

Il existe plusieurs modèles, le poids doit être pour ce modèle d´environ 220 grammes.

Personnèlement et en toute franchise, je ne connais que les 2 couleurs de base à savoir orange ou noir.

Amicalement

bonjour à tous, concernant ce beurrier, avait-il un usage unique ou était-il reapprovisionné ? et si oui par qui ? et à quelle fréquence pouvait-on le remplir.
Excusez-moi mais je ne connais pas tout dans ce domaine

Bonjour,

Aucun usage specifique n'etait prévu pour les beurriers, ceux-ci pouvaient contenir divers produits alimentaires à corps gras suivant les approvisionnements et ce nétait pas la même chose (saindoux, beurre...) et même du cirage y était mis dedans!

Amicalement

Ah ok, je ne savais pas, donc aucune réglementation sur le contenu du beurrier, merci Rich, pour la réponse

Comme dans toute bonne armée il doit bien avoir un règlement-règlement pour les beurriers ...
Pour info même dans les POW il y avait un règlement pour jeter en "masse" lesdits beurriers !!!!
(tous dans le même trou).
Monde cruel, snif.

Freiheit a écrit:

Comme dans toute bonne armée il doit bien avoir un règlement-règlement pour les beurriers.

Alors-là je serais très curieux que tu me le montres celui-ci ...

Ha oui? tu le tiens d'où ce réglement des POW? c'est très interressant!

Pour le règlement-règlement des usages des beurriers dans l'armée Allemande,
c'est du bon sens, connaissant les tètes d'ampoules au commande de notre vie au quotidien
il devait en être de même a l'époque, non ????


Pour le règlement des POW au niveau gestion des effets des prisonniers Allemands,
ce sont des photos, retours de vécus d'anciens, civils ou WH captifs
dans un grand camps de ma région ...
Confirmation par fouilles (en archives ?) et sur le terrains par des générations de "taupe-militaria" ...
Trou-poubelle de début d'internement: objets jeter de façon ordonner et grouper par thème.
Fin de réclusion, en vrac ... avant retour au"Vaterland".
Suivant les lieux cela va de l'objet intact a vraiment "HS" .
Le petit plus : le coup de piochon qui accentue les dégâts !!!

ha ouais...je voyais pas ça comme ça...

david a écrit:

Page 243 : les décos, je note que l’insigne des blessés 1er degré est indissociable de la croix de fer première ou seconde classe (jamais entendu parler…)

Donc si je comprend bien celui qui porte l'insigne noir des blessés, doit obligatoirement porter la croix de fer 1ère ou 2ème classe ?

Oui,en tout cas c'est comme ça que je le comprend si on acrédite la thése présentée dans ce livre.

Attribution automatique de la croix de fer de 2nd classe, UNIQUEMENT pour les insigne des blessés argent et or.

Source : Wikipedia.

Ok merci David et merci aussi David-075, pour cette précision
Encore une petite question concernant toute les décorations en générale, y avait-il une cérémonie officielle pour les remises ? ou étaient-elles remise lors d'un rassemblement par exemple ?

Il y a forcement une manière officielle de procéder comme dans toutes les armées...

Que ce soit à l'arrière: l'unité est au garde à vous, on appel un soldat qui sort des rang et se poste devant la plus haute autorité présente, petit laïus rappelant pourquoi on décerne telle médaille , poignée de main virile et retour dans les rangs...
ou que ce soit au front: Unité au garde à vous remise de médaille sur le terrain...

... un certificat papier accompagne la médaille il me semble.

Ok merci charli pour ta réponse

Cadeau de noel aussi ^^

Pour moi un des bouquins les mieux illustré que j'ai pu lire sur le sujet...
Débutant dans le militaria "poussé", j'admets que des pro y repéreront plusieurs erreurs ou oublis...

- Pour le beurrier beige, un surplus réputé de chez nous en vend deux, pour 20€ pièce, certifiant leur origine allemande WWII...

- Concernant landser, j'ai besoin d'une double confirmation:
P33 et 35 en photo d'époque, deux frères-soldats.
Ils portent la feldmutze sans le triangle (sous-tache), mais je n'arrive pas à distinguer si l'on voit l'aigle à son sommet...
Donc; le voit-on, et surtout est il possible de ne pas le porter si il n'y est pas?

Voilou.