Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

On peut supposer que toutes ces destructions étaient nécessaires...

Affiche invitant les parents à évacuer leurs enfants à la campagne.

Les hommes de la 1. Flakdivision apportent du ravitaillement aux sinistrés sur l'aérodrome du Tempelhof.

Noter le camouflage de la tente.

Les parents refusaient le plus souvent de se séparer de leurs enfants. Le système d'évacuation par la HJ n'était pas du tout populaire même si il partait d'une louable intention.
Compte tenu des déplacements de populations,des évacuations et des méthodes de communications d'alors,c'était pratiquement impossible de retrouver les siens disséminés aux 4 coins du pays.
Impossible pour une mère de ne pas savoir comment va survivre son enfant et à quelle difficulté il risque d'être confronté.
Conclusion,les familles préféraient mourir unies que de survivre en ne sachant pas ou sont les uns les autres...

Le paroxysme des bombardements se situe à la fin de la guerre. Je n'ose imaginer l'angoisse effrayante d'une mère laissée seule dans une ville bombardée, son mari quelque part sur le front et son enfant évacué dans un camp en Silésie fin 44........et l'armée rouge bientôt aux portes !

Deux jeunes filles du RAD sont décorées de la Kriegsverdienstkreuz avec épées pour leur engagement en tant que Nachrichtenhelferinnen pendant un bombardement.

la Hitlerjugend participe activement à la lutte contre les bombardements. Les plus âgés sont engagés dans la Flak et portent les lourds obus de 88 mm, parfois un adulte fait partie de la batterie en tant que pourvoyeur, rien que pour porter les lourdes charges. Elle organise les camps refuges pour les enfants dans diverses régions d'Allemagne, organise les repas pour les sinistrés, ses jeunes déblaient les ruines, participent au Luftschutz (en tant que guetteur et messager), participent aux missions de sauvetage et de service d'incendie......

Beaucoup de ces jeunes Hitlerjugend en quête d'héroïsme et de dévouement payèrent de leurs vies en effectuant des sauvetages périlleux.

Ces jeunes HJ (Jungvolk) peignent les bords des trottoirs en blanc pour que les piétons puissent se repérer pendant le black-out.

Ces jeunes filles des BDM apprennent à faire des bandages. Elles pourront aider les infirmières après les raids aériens.

Ici, ces garçons sont formés par des médecins militaires.

De tous les côtés du Festung Europa, la Flak intervient pour tenter de bloquer ou tout du moins de prélever un lourd tribu aux déferlements des vagues de bombardiers alliés.

et bien, il a un paquet de cibles abattues ce dernier

Exercice avec un canon anti-aérien: Flak 41 de 5 cm, cadence de tir : 140 coups/min,
portée : 9.6 km

La Flak racontée par les timbres de la Reichspost !

Soldats de la Flak avec un projecteur !

Noter les cartouchières de l'ex armée autrichienne. Ces soldats de l'unité de Flak sont de l'Ostmark (marche de l'est) ex-autriche.

on note aussi les mouettes sur la capote...
ciao
quentin

A noter aussi la longueur de manche de la capote

Enfin, derrière une porte de fer horriblement lourde, maintenue fermée par deux leviers et encadrée d'un châssis recouvert de caoutchouc, notre cave. Officiellement baptisée du nom de Schutzraum, abri. Mais nous préférons l'appeler caverne, monde souterrain, catacombes de la peur, fosse commune.
Une véritable forêt de troncs, grossièrement dénudés de leur écorce, soutient le plafond. Même dans cet air confiné, ils sentent encore la résine. Schmidt, le vieux Schmidt des rideaux, nous casse les oreilles tous les soirs avec ses calculs statistiques d'après lesquels la forêt de poutres résistera, même si tout le bâtiment s'effondre.....
Quoi qu'il en soit, dans cette maison, le petit peuple de la cave est convaincu que sa caverne est une des plus sûres. Rien de plus étranger qu'une cave étrangère. Moi, j'en fais maintenant partie depuis près de rois mois et pourtant je m'y sens encore étrangère. Chaque cave a ses tabous et ses tics. Dans mon ancienne cave, ils avaient la manie de l'eau, préparée à toute éventualité d'incendie. De tous côtés, on se heurtait à des cruches, des seaux, des bassines, des fûts qui contenaient une eau trouble. Ce qui n'a pas empêché la maison de brûler comme une torche. Tout le liquide prêt à l'emploi aurait juste eu l'effet d'un petit crachat.....
Mme Meiers m'a raconté que dans sa cave, c'est la manie du poumon qui sévit. Dès qu'une bombe tombe, ils se penchent tous en avant et respirent faiblement en pressant les mains contre le corps. Quelqu'un leur a dit que cela protégeai des lésions pulmonaires. Dans cette cave-ci, ils ont la manie du mur......

Une femme à Berlin, anonyme