DRK et les personnels sanitaires de la Wehrmacht

Infirmiers dans les Gebirgsjäger. Noter les deux sacoches d'infirmier. Elles contiennent des pansements, des bandes de gaze, petits instruments, antiseptiques, etc...

Février 1944, Sur le Front russe, le temps oscille entre neige et redoux. La Raspoutitsa qui va engluer les Landsers n'est pas loin. Noter les cartouchières peintes en blanc pour le camouflage d'hiver.
Évacuation à bord d'un Fieseler Storch.

Front russe : la fin d'une ambulance.

Noter l'infirmier derrière le Tigre.

Combats dans les marais (marais du Pripet ?). Soldat blessé secouru par ses camarades avec l'aide d'un soldat soviétique, fraîchement prisonnier (il a encore son casque).

Selon la convention de Genève, les personnels sanitaires peuvent être armés pour se défendre (Pistolet) et bénéficie d'un sauf conduit pour suivre les blessés.... ce qui sera rarement le cas.... ils auront le même sort pour ce qui est du front est.... et seront envoyé en captivité sur le front ouest ...

Le médecin est un officier, d'un âge avancé. Beaucoup sont des vétérans de la Grande Guerre, où ils ont déjà pu exercer leur art de la médecine de guerre.
Les infirmiers portent encore le brassard croix rouge, habitude qu'ils vont vite perdre sur le front de l'est dès les premiers mois de campagne. Le brassard de la croix rouge ne les protègent aucunement des troupes soviétiques.





…….Haape avait installé son poste médical dans une des maisons les plus solides de Shitinkovo, près du PC de Kageneck. Il tenait par-dessus tout à ce que son petit »hôpital privé », où qu’il fut, soit bien protégé et bien chauffé, et à la rigueur défendable, que l’évacuation des blessés soit toujours possible également. Il s’était imposé comme principe de ne jamais laisser tomber un de ses protégés vivant aux mains des Russes. Il y était d’autant plus déterminé depuis qu’il avait appris le comportement de l’Armée rouge à Kalinine. La retraite hâtive de la garnison allemande n’avait pas permis d’évacuer le grand hôpital militaire que le commandant avait installé au centre de la ville, et on avait dû abandonner une centaine de blessés graves dans leur lit. Les malheureux avaient imploré les autorités de ne pas les abandonner aux Soviétiques car ils n’avaient même plus d’armes pour se tuer en dernier ressort. Quelques médecins étaient tout de même restés avec eux, se fiant aux conventions de Genève et à la protection de la Croix-Rouge. Mais les Russes n’avaient respecté ni les unes ni les autres. Selon les témoignages de quelques rescapés, ils avaient commencé par abattre tous les médecins puis par passer les blessés tout simplement par les fenêtres. (Les mêmes faits ont été rapportés à d’autres endroits, comme à Féodossia en Crimée, à Bobrouisk sur la Bérézina et à Königsberg, en Prusse-Orientale, en avril 1945.)……

La guerre à l’Est
August von Kageneck

Ce motocycliste utilise son pansement individuel pour soigner cette jeune russe, victime collatérale sans doute d'un accrochage entre les troupes allemandes et soviétiques.

Noter le port de la moustiquaire.

Exercice pour ces infirmiers. On distingue bien la fiche médicale d'évacuation.

Les chiens de la Deutsches Rotes Kreuz !

Frères de misère !