Célébrations et traditions religieuses dans la Wehrmacht

La waffen (certaines unités), la Kriegsmarine, la Heer, ont des aumôniers. La Luftwaffe doit forcément en avoir aussi.

2 800 000 païens déclarés montre les limites de l'influence de certains cercles du parti pas beaux sur la population.
La population reste attachée à ses convictions religieuses.

Justement, David je ne sais pas si tu as eu mon message téléphonique à ce sujet.

Apparemment, chose incroyable pour moi, il n'y avait pas d’aumônier dans la Luft ! Goëring n'en voulais pas d’après ce que j'ai compris. D’ailleurs, nulle trace d'un waffenffarbe spécifique (violet dans la Heer). Si la Luft avait besoin d’aumônier, ils faisaient appel ponctuellement à des personnels de l'Armée de Terre...

Seuls les prêtres peuvent porter l'étole. Donc c'est quoi l'aumônier sur la photo ci-dessus ?
Quelles sont tes sources ?

peut être prêtre dans le civil qui prend le rôle a l'occasion

j'aime bien les mains dans les manches, mode "petit Jean" ..
David tu vas être beau, avec ta petite étole
ciao
quentin

L’étole est un ornement sacerdotal, que seul les prêtres peuvent porter. Apres, comme dans le militaria WH, les exceptions et tenues anecdotiques...

"10/04/1935
Quatre ans après le décès de sa première épouse, Carin, Hermann Göring épouse dans la cathédrale de Berlin Emmy Sonneman (1893-1973), une actrice de modeste renommée. Bien que le chef de la Luftwaffe n’ait jamais toléré la présence d’un aumônier dans son armée, il tient à se marier devant un prêtre, l’évêque Ludwig Müller, et contrevient ainsi aux usages du parti pas beaux. La cérémonie est très courte (moins de cinq minutes), mais pas moins de dix généraux de la Luftwaffe, 30.000 soldats et huit fanfares sont mobilisés tandis que défilent dans le ciel de Berlin des chasseurs ultramodernes. Pour son « cadeau » de mariage, tous les travailleurs de Berlin « contribuent » par prélèvement obligatoire sur leur salaire…"

http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=113&pChapitreId=34363&pArticleLib=1935+%5BNazisme%A0%3A+au+fil+des+jours+(2i%E8me+guerre+mondiale)%5D

The Wehrmacht had chaplains, the SS did not. No chaplains were assigned to the Luftwaffe; but, on occasion, chaplains from other arms ministered to Luftwaffe personnel (Bergen, 2001).

http://forum.axishistory.com/viewtopic.php?f=38&t=137865

On peut peut être le faire comme sur les photos,flieger avec une étole...

Je pense que c'est une bonne solution en effet, sauf qu'on prends le risque d'essuyer des critiques de puristes en militaria ^^

Oui et non,on a des photos qui prouvent que ça c'est fait...Après c’est sur que c'était pas tout le temps comme ça mais en même temps c'est pas comme si c'était notre activité principale,c'est juste un truc pour ajouter à l'immersion.

C’est certain ! Donc on pars sur ma tenue + ornements ?

Oui,puis peut être quelques instruments...

David je peux servir la messe avec toi? Pour les hosties et tout le tralala
stp stp stp
ciao Quentin

Moi je ne veux pas célébrer une messe, même pour de faux, avec du vin et des hosties non consacrés, et dans le respect de la religion. Je trouve ça inconvenant. Cela dit je comprends ce que tu veux dire Quentin, c'est vrai que ca aurait été une expérience à faire, messe de campagne selon l'ancien rite

Je pars comme David sur un laïus "d’encouragement", une prière et une bénédiction. 5 min, ca sera tres bien. J'ai besoin d'une étole, d'une croix pectorale et éventuellement d'un missel. Ce dernier c'est bon, par contre pour les ornements, je vais avoir avec l’aumônier de Duclair, c'est moi qui lui ait procuré l’étole d'ailleurs, mais je connais pas son nom...

Voila ^^

Noter les casques peints en blancs.

Ces soldats de la Wehrmacht vont assister à l'office religieux dans cette église. Ils sont encore casqués, en tenue de service, les premiers à entrer dans l'édifice retirent leurs casques.....

J’étais là depuis une bonne heure, lorsqu’à la lisière du parc apparut une silhouette. Je me laissai brusquement choir au fond de mon trou. Avant de sortir mes mains si douillettement cachées au fond des poches, je risquai un œil au-dessus du parapet. La silhouette venait dans ma direction ; ce ne pouvait être qu’un des nôtres qui faisait la ronde des postes. Et si c’était un bolchevik !
En bougonnant, je sortis les mains de leur abri et attrapai mon fusil. La culasse collante de givre me mordit les doigts. A toutes fins utiles, je la manoeuvrai et lançai un « Wer da ? » Une réponse logique m’arriva ; ma balle resta dans le canon.
J’avais tout de même bien fait de prendre ces précautions élémentaires : c’était un officier qui faisait sa ronde. Je le saluai.
- Tout va bien ?
- Oui, mon lieutenant.
- Bien, alors, Gute Weinacht !
- Quoi ! C’est Noël ?
- Oui. Regarde là-bas.
Il désignait la maison des Khorsky. Le Toit chargé de neige descendait jusqu’au sol ; les étroites fenêtres étaient éclairées plus que ne le permettait le black-out. Dans leur lumière, je voyais s’agiter les silhouettes de mes camarades. Bientôt, une haute flamme monta d’un énorme bûcher que l’on avait dû allumer à l’essence.
Dans le silence de cette nuit glacée, monta lentement un chant murmuré par trois cents poitrines. O Weinacht ! O Stille Nacht !.....Etait-ce possible ?....Peu m’importait ce qui se passait à l’extérieur du camp ! Mon regard ne pouvait se détacher de l’immense rayonnement qui provenait du brasier ; ses éclats illuminaient les plus proches visages, les autres se perdaient dans l’ombre. Le chant montait puissamment, maintenant, chanté à plusieurs voix. Je ne sais si c’est à cause des conditions dans lesquelles cette nuit de Noël se déroulait, mais je ne crois pas avoir, par la suite, entendu quelque chose d’aussi beau.

Le sodat oublié
Guy Sajer