STURMGESCHÜTZ, l'artillerie d'assaut de la Wehrmacht !

Heinz Guderian nommé inspecteur des troupes blindées en 1943 donne sa vision sur l’emploi des canons d’assaut.

« La défense antichars constituera de plus en plus la mission essentielle du canon d’assaut, car toutes les autres armes de défense antichars manifestent une efficacité trop réduite en face du nouveau matériel ennemi ou bien sont exposées à de trop fortes pertes. Toutes les divisions des principaux fronts de combat ont donc besoin dans une certaine mesure de cette arme ; sur les fronts secondaires, on se contentera de créer des réserves de haut commandement en canons d’assaut et l’on équipera d’abord les divisions, de chasseurs sur affûts automoteurs. Pour économiser le matériel et les hommes il deviendra inéluctable de fondre progressivement les groupes de canons d’assaut et ceux de chasseurs de chars.
Les nouveaux canons d’assaut lourds ne devraient être engagés que sur les théâtres principaux et pour des missions particulières. Avant toute chose, ils sont des chasseurs de chars.

…..Tous les points de cet exposé soulevèrent une discussion animée. Tous furent admis- en théorie au moins- sauf un : la subordination de l’artillerie d’assaut à l’inspecteur général, qui déchaîna dans la pièce une tempête d’indignation. Tous les assistants, sauf Speer, étaient contre, les artilleurs surtout naturellement, mais aussi le premier aide de camp du Führer qui se justifiait en disant que l’artillerie d’assaut était la seule arme avec laquelle les artilleurs pouvaient gagner la croix de chevalier. Le chancelier finit par me regarder avec compassion :
- Vous voyez, dit-il, ils sont tous contre vous. Je ne puis donc pas vous approuver.
Cette décision eut de funestes conséquences, car l’artillerie d’assaut demeura repliée sur elle-même, les groupes de chasseurs de chars conservèrent leurs pièces trop faibles, tirées par tracteurs, les divisions d’infanterie restèrent sans défense antichars efficace……

Souvenir d’un soldat
Heinz Guderian

Le Général Heinz Guderian ici dans son véhicule de commandement lors de la campagne de France en 1940.

Approvisionnement en munitions pour ce Sturmgeschütz.

Noter le cameraman de la PK et la tête de Tigre dessinée à la craie à l'avant du Sturmgeschütz.

Sturmgeschütz en embuscade !

Grâce à son profil bas ce Sturmgeschütz camouflé dans la végétation va se transformer en redoutable chasseur de chars.

Il a vraiment de la gueule ce blindé!

C'est quoi la différence des Sturmgeschütz avec ou sans les groins de cochon ?

Y'a un élément qui est moulé et l'autre qui est soudé. Je crois que le soudé est plus solide mais qu'il est difficile de souder sur de grosses épaisseurs. Le moulé est plus simple à réaliser et on peut faire des formes plus fluides.
Les chars Français avaient un mélange très réussis des deux technologies je crois.
L'exemple type de char moulé est le Sherman(tourelle + caisse).

Si vous voulez en savoir plus sur cet engin de l'armée allemande, je vous conseille de lire l'article "Aux armes !" de Guerres & Histoire n° 3 p. 92 avec photos et éclaté à l'appui.

Ha oui? Va falloir que je me procure ce magasine alors...il est récent?