L'armée Finlandaise pendant la seconde guerre mondiale.

Batterie côtière finlandaise.

« En fait l’intelligence du combattant finlandais fit d’abord croire à un miracle, puis créa dans le monde l’illusion que la Finlande pourrait non seulement tenir tête à l’Union soviétique, mais achever la campagne par une victoire sur un front stabilisé, interdisant toute pénétration nouvelle aux armées russes. En janvier 1940, après un mois de combat, la preuve était faite que le plan soviétique n’était absolument pas adapté au territoire finlandais. L’armée finlandaise avait trouvé la parade contre les chars, que beaucoup de soldats n’avaient jamais vus, en fabriquant une arme explosive rudimentaire qu’un homme courageux et habile lançait contre l’objectif, à bout pourtant, au péril de sa vie, arme que les Russes devaient à leur tour utiliser plus tard contre les Allemands, sous le nom de « Cocktail Molotov ». L’avance des lourdes colonnes soviétiques avait été arrêtée par de petites unités finlandaises, très mobiles et rapides sur leurs skis, se cachant dans les bois, derrière tout ce qui pouvait les dissimuler à la vue de l’ennemi, n’attaquant que si elles étaient sûres de surprendre et de pouvoir tirer à faible distance. Le travail de ces hommes courageux, résistants et inventifs, était facilité par le fait que les formations soviétiques n’utilisaient, sans doute pour ne pas se perdre, que les routes et les voies ferrées. Elles s’arrêtaient à la nuit tombante, permettant ainsi aux petits groupes finlandais sur skis de mieux poursuivre encore leurs opérations de harcèlement et de destruction, qui causaient un désordre tel que les Russes, pris de peur et de panique, tiraient les uns sur les autres, croyant voir surgir partout les fantômes auxquels ressemblaient de loin les silhouettes des skieurs finlandais couverts de draps blancs pour se confondre avec la neige. Il est vrai aussi, que le froid exceptionnel de l’hiver 1939-1940 aida puissamment les soldats finlandais, bien équipés, comme pour une compétition sportive en hiver, contre les Russes misérablement et insuffisamment vêtus, et plus mal chaussés encore. Beaucoup de ceux-ci étaient morts de froid, couchés le long des routes, dressés contre des arbres, en position de tir, debout dans un amoncellement de neige ou effondrés dans des chars tombés en panne. Ainsi, ce qui ne devait être qu’une sorte de promenade militaire, en vue d’une occupation du territoire finlandais et de l’installation d’un gouvernement communiste entièrement dévoué à l’Union soviétique, devint une guerre véritable en regard de laquelle notre drôle de guerre sur la frontière franco-allemande paraissait plus odieuse encore….. »

Témoignage pour l’histoire
Paul Stehlin


Le Maréchal Mannerheim

Une division d’infanterie soviétique fut anéantie dans une embuscade tendue par l’armée finlandaise sur un chemin forestier. Les finlandais bloquèrent toute retraite et tronçonnèrent la colonne russe en plusieurs tronçons qu’ils anéantirent l’un après l’autre. Les soviétiques perdirent 23 000 hommes et les finlandais 800 ! Ces derniers récupèrent un énorme butin en chars, canons, camions et chevaux....

La guerre russo-finlandaise pourrait s’apparenter à une lutte inégale entre le petit Poucet finlandais et l’Ogre soviétique (Attaque et occupation de la Pologne méridionale, annexion de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, les soviétiques forcent la Roumanie à leur céder la Bessarabie et  les régions moldaves.) Sans déclencher de vagues d’indignations internationales et sans compter leurs vues sur les Balkans.
L' Union Soviétique puissance industrielle avec un réservoir humain inépuisable va se ridiculiser dans son agression de la Finlande et va soulever une vague d’indignation dans le monde entier. Le soldat finlandais va montrer des prouesses de courage et d’adaptation. Le maréchal Mannerheim commandant en chef de l’armée finlandaise va montrer outre des qualités militaires, un don de clairvoyance et un grand sens politique. Il va accepter de négocier avec les soviétiques une paix très dure pour les finlandais lorsqu’il aura stabilisé le front. Se méfiant avec raison des gesticulations guerrières franco-britanniques promettant à Mannerheim un corps expéditionnaire pour le soutenir. L’histoire lui donnera raison.
L’armée française pourrissant derrière la ligne Maginot, les promesses non tenues aux polonais (l’armée française devant intervenir massivement au quatrième jour de l’attaque allemande contre la Pologne). Malgré les cris des polonais l’armée française entreprend d’attaquer la Sarre, puis de s’arrêter !

« Le conseil approuve le commandant en chef, qui écrit à ce sujet : « J’ai l’impression que c’est pour tous un soulagement ! » Français et Anglais sont donc « soulagés », et comme les Allemands le sont aussi, on peut dire que rarement décision a provoqué dans les deux camps un soulagement unanime ! »

1940, la guerre des occasions perdues.
A Goutard

Le fiasco norvégien, etc.….

Malgré la présence de nombreux volontaires étrangers, surtout scandinaves l’armée finlandaise conclut un armistice avec l’union soviétique. La finlande perd une partie de la Carélie, une partie de la région de Salla, la péninsule de Kalastajansaarento sur la mer de Barents et quatre îles du golfe de Finlande.


Les Finlandais attaquent les blindés russes à l'aide de cocktails molotov !

Les Rennes sont d'excellents auxiliaires pour les skieurs de l'armée finlandaise.

La pauvre armée finlandaise fait feu de tout bois. Elle dispose de quelques chars français et anglais périmés (chars Renault FT 17, Vickers) et surtout d’armes récupérés sur les Russes.


Noter le PPSh et le Mosin Nagant pour tireur d'élite.

Lors de la guerre de continuation aux côté de l'Allemagne pour récupérer les territoires perdus, l'armée finlandaise reçoit du matériel allemand, ce qui ne l'empêche pas de réutiliser le matériel soviétique tombé dans ses mains.

Ces chasseurs de chars finlandais équipés de Panzerfaust passent devant des chars russes qu'ils ont fait sauter !

Colonne de Sturmgeschütz de l'armée finlandaise !

T 34 de prise !