Audrey Administrateur
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| Sujet: Compte Rendu Sortie Avril 2007 Laon Dim 27 Mai 2007, 03:20 | |
| Compte rendu de la sortie à Laon
Bien qu’amputé du Caporal-chef Muller et du Jager Scharf, nous sommes arrivés sur le terrain bien décidés à passer enfin un bon moment de vraie reconstitution. En effet, en dépit d’une réelle volonté de rencontre, nous n’avions pas encore eu la possibilité de nous unir aux troupes de Landser et Frontovik, voisins de coeur des Lufteaux dans la manière de pratiquer l’activité.
Non sans avoir salué nos camarades et mis des visages sur les pseudonymes de forums, nous avons pris quartier avec nos kamarad de la wehrmacht avec qui nous allions cohabiter tout ce WE. Le camp Allemand figurait un ensemble de tranchée et un petit bunker qui évoquaient les défenses de l’aérodrome de Frankfurt en 45. Une fois notre bivouac sommairement installé, Ritz, nommé Gefreiter à l’occasion, dépêcha les Jägers Arnwald et Hebner pour reconnaître le secteur.
A l’heure dite, on prît connaissance des ordres. La mission est simple, défendre le périmètre contre les hordes rouges qui menaçaient de déferler. Un roulement dans les hommes de garde fut mis en place et se déroula non sans une certaine monotonie. Ce fût tout de même l’occasion d’échange et de découverte des uns et des autres. Une première offensive des soviets fût mise à jour grâce au fantastique panorama que constituait l’aérodrome. Une contre-attaque permit aux sentinelles en postes avancés de se replier vers le camp retranché. L’affrontement se développa et on dût déplorer deux soldats tombés aux mains de l’adversaire durant les différentes phases de l’engagement. Une courte pause dans le scénario permit à chacun des participants de saluer ses collègues et une restitution des prisonniers fût rapidement décidée. Les deux groupes revinrent ensuite à leurs bivouacs pour un frugal repas. Comme toujours, la camaraderie joua à plein et les derniers signes de réserve disparurent avec l’apparition du saucisson et autre mets tant recherché par le soldat affamé.
Les nouveaux ordres pour l’après midi étaient de se rendre à l’aéroport, en plein territoire ennemi pour estimer les forces de l’adversaire et en découdre avec lui. Notre cheminement bien que sur un terrain complètement découvert fût l’occasion pour nous de découvrir les différentes progressions tactiques possibles en groupe (en tiroir, en boulle de billard, ou en perroquet). L’ennemi fût assez rapidement découvert, bien abrité dans des taillis ou des retranchements. La mort dans l’âme, chacun se prépara pour un assaut désespéré. Le Gefreiter Ritz lança « Vorwarts » et promis de tirer lui même sur les retardataires. La charge fût digne des guerres des siècles précédents et passé un court moment de furia, le Kampfgrupp fût impitoyablement anéantie. Les russes s’adonnèrent alors aux joies du pillage.
En dépit de cette défaite, les allemands allaient voir leur revanche dans la dernière partie du scénario pour cette première journée ou à la suite d’assaut fougueux, les troupes russes fûrent à leur tour défaites.
Puis ce fût la nuit, on organisa des tours de garde et après un bon repas chacun organisa son temps de repos. Les chants de la veillée animèrent pendant de longues heures le bivouac. Avec le lever du jour arriva la rosée et le réveil des troupes. Un frugal déjeuner et ce fût le moment pour les Lufteaux d’aller pratiquer un peu de drill. Quelle ne fût pas leur surprise de tomber nez à nez avec un fort partie d’ennemis et l’escarmouche dégénéra bientôt en véritable bataille. Les russes malmenés durent se replier et les Allemands enhardis par leur victoire décidèrent de les poursuivre jusque dans l’aéroport où ils s’étaient retranchés. Un petit groupe de Jäger tenta une approche originale, cachés derrière un obstacle mobile qui leur permit d’approcher du bâtiment. Après bien des difficultés, les russes durent abandonner leur territoire. Hélas une contre attaque vît les rôles s’inverser et les assaillants devinrent assaillis. Submergés par la marée humaine, la Wehrmacht perdit pieds, la Luftwaffe retranchée dans la tour ne tînt guère plus longtemps. Cette dernière bataille nous laissa tous à moitié abrutis et les nerfs à vifs car les détonations de grenades et de fusils dans le bâtiment étaient très impressionnantes.
Après une courte séance de photos souvenir nous regagnâmes nos camps respectif pour un prompt démontage des bivouacs.
La majorité des participants se réunit enfin pour un dernier bilan assez unanime sur le bon esprit de tous et pour évoquer des améliorations à apporter lors de notre prochaine rencontre.
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