Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

Ces auxiliaires souhaitent la bienvenue à l'équipage de ce bombardier. Retour de mission sain et sauf !



Les hommes du Bomber Command vont en effet payer un lourd tribu aux missions de bombardements. Le Bomber Command va enregistrer le plus haut taux de pertes de tous les corps d'armée alliés. Moins de 50 000 hommes vont le payer de leurs vies.

Les installations radars de la RAF vont diriger la chasse d' escorte pour accompagner les bombardiers.

Lübeck

Pforzheim

Bunker du Luftschutz à Braunschweig. La ville en comptait 22 pouvant supporter 300 kg de bombes et 2 pouvant supporter
1 000 kg de bombes.

Un peu de confort dans un abri du Luftschutz. C'est le début de la guerre. Les bunkers ne sont pas encore surpeuplés.

Fin d'alerte, les enfants peuvent sortir d'un abri relativement bien protégé d'un ministère.

Espace réservé pour les mutilés de guerre.

.....et pour les enfants !

….Une vie de fous. Je voudrais bien contourner le bunker et attendre que les oiseaux de la mort aient fini leur massacre. Je suis moins sensible à l’idée de ma mort qu’à l’atmosphère confinée du Bunker. Et puis quoi ? Si une bombe tombe là, elle ne tombe pas ailleurs. Le destin est le destin. Ces gens qui crient, qui courent, qui hurlent, me désorientent. Ils me semblent jouer une comédie, mais c’est qu’ils ont peur d’avance et, moi aussi, comme toujours j’ai peur…après ! Je suis enfin placée, sur des marches, entre les matronnes corpulentes et les enfants en pleurs. Je vais m’asseoir puisque cela ne fait pas plus de place à prendre. Non ! Défendu ! Le chef du Bunker me relève durement. Je dois rester debout, c’est le règlement. Le temps dure. Les gens comptent les bombes : 14, 15, 16, etc. Je lutte contre une défaillance imminente. Brusquement, je m’agrippe à ma voisine qui commence à rugir comme si j’allais l’écorcher vive. Je n’en entends pas plus et m’effondre, évanouie.
Lorsque je reviens à moi, je suis étendue sur le sol à respirer l’odeur des pieds des berlinois. On sent bien que les chaussures ne s’accordent que contre des bons ! Je voudrais me relever, j’ai envie de vomir. Sous ces jupes amples, sous ces paniers de sandwichs prévoyants, je crois mourir des relents de sueur humaine. Mais c’est en vain que je cherche à me relever : le même chef du bunker qui refusait de me savoir assise entre les pieds des autres, refuse à présent de me voir debout ; il a remarqué que mes deux jambes sont entourées de bandes de pansements, il entend que je reste allongée, au prix de l’entassement des autres personnes. Deux garçons des Jeunesses Hitlériennes me miment adroitement que je serais dehors en même temps qu’eux, c’est promis. Sonne la fin d’alerte. Il était temps, j’aurai fini par appeler une bombe de quelques tonnes pour moi toute seule. Ouf !
Dehors, le spectacle restera toujours dans ma mémoire. Des femmes ramassent les débris humains qui furent leur enfant, leur sœur ; certaines se jettent brusquement à genoux, hurlant vers le ciel leur douleur. Toujours, on maudit l’Angleterre, comme si elle était seule responsable du sang répandu. Cette femme qui fuit, emportant son enfant dans les bras, hurlante, qui bave sa haine, n’a pas vu que le petit n’a plus de tête. Son épaule est rouge de sang, son cou et sa joue ouverts, mais elle court, un petit cadavre mutilé dans les bras. Cet homme à qui manquent les deux jambes, vêtu de l’uniforme vert, n’est qu’un mutilé sans appareil que personne n’écoute : il appelle au secours, l’incendie de l’asphalte gagne vers lui. Cette moitié de corps adossée au pilier d’un bunker est une vision de cauchemar…..Ici, il en est qui vomissent sous la peur, d’autres qui tournent en rond sans pouvoir sortir d’un cercle imaginaire qui emprisonne leur pensée. L’Apocalypse, c’est cela, sans doute. Ce que je ne comprends pas, c’est que les ennemis de ce pays s’obstinent à tirer sur les villes pilonnées à mort, sur des quartiers anéantis, hachant à nouveau les décombres fumants. Des trains enflammés sont entrés en des gares écrasées ; à peine les équipes de décombres sont-elles en train d’aligner les cadavres le long de ce qui fut trottoir, que les torpilles glissent en sifflant jusqu’à ces charniers, y ajoutant ceux qui les dégageaient. Les blessés gémissent, que personne ne pourra tirer de leur tombe de gravats….

Une française dans la tourmente : Berlin 1944-1945
Anonyme

Les Bunkers sont surpeuplés, les effluves, la sueur, les hausses de températures produisent nausées et vomissements. Les toilettes se bouchent faute d’eau, car les canalisations sont crevées. Certaines localités font évacuer les bunkers pour que les pompiers puissent les nettoyer et les désinfecter. Il faut entre chaque raid ouvrir les portes pour renouveler l’air et la « rage du bunker » sévit. En quelques jours, ceux qui y habitent deviennent indifférents, grossiers, ne se lavent plus. Les mères négligent leurs enfants, les hommes se retournent violemment contre les femmes à la recherche d’un abri. Ils ne préparent plus à manger mais se laissent nourrir par le National-sozialistische Volkswohlfahrt (service social du parti) dont ils se plaignent de la qualité des plats. Des gens d’ordinaire soignés, ne font plus attention à l’état de leurs vêtements, ne se peignent plus et deviennent abrutis et grossiers et se transforment en hommes des cavernes.

Évacuation des survivants !

Danger d'écroulement !

La Flak dans la défense du Reich. Noter le journal de la Luftwaffe.

Les reporters ou Pk vont filmer le tir d'un barrage de Flak. Noter que les opérateurs "Filmberichter" appartiennent à l'armée de terre et non à la Luftwaffe. (qui avait ses propres reporters).

Tout jeune Flakhelfer.

Officiers de la Flak commentant un exercice de tir !

De jeunes auxiliaires féminines de la Luftwaffe arrivent dans une caserne de l'armée de l'air.

Dans le magasin d'habillement, ces auxiliaires reçoivent leurs tenues. Jupes, vestes, calots, ces jeunes femmes seront affectées au service des transmissions, du guet aérien, etc...
Noter les doublures en satinette. Sur les rayonnages sont apparemment stockées des Kittel.