Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

Horrido !

(Noter le blason de la chasse de nuit !), le Nachtjagdverband !

Noter les antennes impressionnantes du Bf 110

Pilotes de chasse du Nachtjagdverband pendant une pause entre deux alertes.

Les Flakhelferin mettent en place un ballon pour gêner les bombardiers alliés.

La Flak est un cauchemar pour les réserves de l'armée allemande. Elle accapare 30 % de tous les canons sortants d'usine et
20 % de tous les obus produits dans l'année. (statistique de 1944)
La DCA constitue une débauche en consommation d'obus. Quand justement la Wehrmacht est obligée de se rationner sur tous les Fronts !

Possédant une épaisseur de 3.50 m environ les Tours de la Flak coordonnent la défense anti-aérienne dans certaines grandes agglomérations du Reich (Berlin, Vienne, Hamburg....). Elles portent efficacement des coups aux bombardiers alliés et ceux-ci essaient de les éviter au maximum. Possédant de l'artillerie lourde et légère (Flak de 128, Flakvierling de 20 mm) et même un radar ! Ces hautes tours de béton ont aussi sauvé des milliers de vies (elles pouvaient accueillir au moins 10 000 personnes) des bombardements et aussi des combats (lors de la bataille de Berlin). La plus célèbre est la tour du Zoo de Berlin qui participa à la défense de la capitale contre les troupes de l'armée rouge.

Photo de la tour de Flak du Zoo de Berlin.

Avec un canon de 128 !

Une tour de Flak encore en construction.

Les abris anti-aériens abritent les populations en surnombre par rapport à leurs capacités réelles. Prévue pour 20 000 personnes, la tour du Zoo de Berlin en accueille 30 000 !

L'évacuation des enfants fut une mesure impopulaire durant le 3è Reich. Le gouvernement essayait d'évacuer au maximum les enfants des grandes agglomérations. Les parents supportaient mal d'être privés de leur responsabilité parentale à la place de la Hitlerjugend chargée de l'organisation. Des camps furent dressés dans les montagnes de Bavière, de Silésie ou encore dans la Forêt Noire. Situés en pleine nature avec une nourriture suffisante, les enfants étaient à l'abri.
Nombreux furent les parents qui ne supportaient pas la séparation et firent revenir leurs enfants. D'un point de vue psychologique, cette mesure était difficile à supporter. En effet que devenaient les enfants si les parents périssaient lors d'un bombardement ? Un femme qui avait son mari et son grand fils sur le front, ne voulait pas non plus rester toute seule. A la suite des bombardements et des destructions de logements, de la guerre, des déplacements d'usine avec leurs ouvriers, le pays était sans dessus, dessous. Les familles éclatées. Alors on faisait tout pour rester ensemble. Quitte à mourir en famille...

Constitution d'un réservoir d'eau par la défense passive.

Entrainement du Luftschutz par la Wehrmacht.

Pour en revenir au tour de défense passives,il me semble que certaines ont subisté et qu'une se viste,à Berlin je crois...

Dans la campagne bordelaise il y en a tout un tas debout qui défendait le port, par contre se sont des tours pour un 88 ou plus gros avec quatre terrasses pour canon de 20 ou 37, c'est très impressionnant.

Y'a un très bon doc sur la vie dans les casemates sous les bombardement...C'était pas une cynécure,promiscuité,obscurité,humidité mais tout de même sécurité...