Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

document remis aux survivants pour qu'ils puissent notifier une adresse où leurs proches pourront les retrouver.

Les secouristes prennent énormément de risques pour sauver les autres. Incendies non maîtrisés, écroulement des façades, bombes à retardement, éboulement des ruines.....sans compter une éventuelle deuxième attaque !

A la recherche et à l'écoute des survivants !

Les consignes de survie lorsque l'on est enseveli sous des gravats
Ne jamais faire la chose suivante : Appeler et crier consomment plus d'oxygène alors qu'il est généralement limité.
Il fallait donc frapper par petits coups contre le mur ou le plancher avec un marteau ou tout autre objet dur. Les appareils de repérage de la Luftwaffe permettent même d'entendre les grattements d'ongles.
Il va sans dire que ce genre d'écoute n'est valable que lorsque les survivants ont encore assez de force ou ne sont pas inanimés car sinon l'équipe de recherche va plus loin dans les gravats pour rechercher un bruit ou un son. Tant mieux pour les suivants, tant pis pour les plus faibles qui n'en n'ont plus la force. Tout est une question de vitesse pour rechercher d’éventuels survivants.

Identifications des cadavres dans un gymnase à Berlin.

cave transformée en abri anti-aérien. Protégera-t-elle ses occupants ?

Il est de fait, comme je m'en rendis compte plus tôt, que les bombardements auraient pu dès 1943 très largement décider de l'issue de la guerre, si l'on avait tenté d'anéantir les centres de production d'armements, au lieu de procéder par bombardements massifs mais aveugles.

Au cœur du troisième Reich, Albert Speer

Bombardement (30 au 31 mai 1942) du centre ville de Cologne (Ici la cathédrale en ruine)
Nombre de bombardiers : 1046

Bombardement d'un centre de production (17 Août 1943) vital à l'industrie militaire allemande : l'industrie des roulements à billes.
Les alliés envoyèrent....376 bombardiers et encore leur nombre fut divisé en autant d'usines de montage. Résultat le nombre fut de....146 bombardiers !

En février 1945, Pforzheim était une petite ville sans industrie d’armements, le Bomber Command y avait jusque-là fait peu de dégâts. Elle avait donc conservé toute sa combustibilité. Plus une localité était petite et accessoire sur le plan militaire, mieux elle se prêtait à devenir une cible. En février 45, l’importance militaire de Pforzheim avait considérablement augmenté ; elle tenait exclusivement à son manque total d’intérêt sur le plan militaire. Son attrait venait de ses maisons à colombages, de ses ruelles étroites, d’être sans défense et de son faible service d’incendie. Le centre ville en flammes fit fondre des métaux qui n’atteignent leur point de fusion qu’à 1 700 degrés. 20 277 personnes furent tuées, presque une sur trois. (Pop. de 65 000 hab.)

L'incendie, Jörg Friedrich

Après le passage de la tornade de feu. Dans un abri anti-aérien, les restes d'êtres humains carbonisés.

Identification de corps d'enfants

La Flak à la une de Der Adler !

Les secours mettaient entre une à trois heures pour intervenir. (réservistes de l'armée, services techniques de la Luftwaffe, de la Reichsbahn et les services de secours des autres localités, etc.)
La moyenne d'âge était de 54 ans.

Le médecin m'a ausculté les yeux et m'a dit : Si demain vous ne pouvez pas voir, c'est que vous êtes aveugle !

L'incendie, Jörg Friedrich