Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

En pleine fournaise !

Ceux qui ne meurent pas brûlés, peuvent à peine respirer. Les yeux sont aussi les premiers organes touchés. Du fait des poussières brûlantes. Beaucoup deviendront aveugles.

La dernière sépulture. A défaut d'avoir pu extraire les habitants de cet immeuble, les murs encore debout serviront de stèle à cette tombe commune. Combien d'habitants là dessous ?

Les bombardements stratégiques alliés sur l’Allemagne, avec leurs millions de victimes civiles, soulèvent un problème éthique, qui conduit fréquemment à un parti-pris. Les personnes scandalisées par cette manière de faire la guerre choisissent de conclure à l’inefficacité de ces bombardements. Les personnes favorables à cette action ne trouvent rien de répréhensible dans les bombardements d’objectifs civils, sauf quand ils sont réalisés par les barbares nazis. Dans de telles conditions, les analyses ne risquent guère d’être objectives.
Ainsi, suivant les auteurs, le nombre de victimes civiles des bombardements varie entre 300 000 et 600 000, pour un million de tonnes de bombes lâchées sur le territoire du Reich. Ces chiffres sont trop sous-estimés pour être crédibles.
Ils doivent être mis au regard des 3,8 millions de civils allemands tués durant la guerre. Quelles seraient les autres causes de décès ?
(L’avance de l’Armée Rouge en 1944-1945, responsable d’innombrables atrocités, aurait fait des centaines de milliers de victimes, mais ce n’est pas une explication suffisante.)
- Les effets des bombardements alliés doivent être comparés à ceux des nazis sur l’Angleterre : 40 000 pour 55 000 tonnes de bombes entre juin 1940 et juin 1941. D’après les chiffres officiels, les bombardements alliés devraient donc avoir été relativement peu meurtriers. Or on sait que ce fut le contraire. Aussi, comptant un mort par tonne de bombes, devrait-on au minimum retenir le chiffre d’un million de victimes. Le chiffre exact devrait être beaucoup plus élevé, pour se rapprocher des trois à quatre millions de morts déclarés.
- Enfin les pertes allemandes sont peu élevées comparativement aux 46 000 morts français, entre 1941 et 1944, alors qu’à aucun moment les Alliés n’effectuèrent des bombardements de zone sur les cités françaises ; ils se contentèrent de rater leurs objectifs.
Ces chiffres servent de révélateur à une certaine hypocrisie. Les théoriciens du bombardement stratégique sont fiers de leurs doctrines d’attaque des populations. Pendant la guerre, ils affichent publiquement leurs objectifs : tuer un million de civils allemands. Mais après la guerre, ils refusent d’endosser les résultats : la mort de un à trois millions de civils. Quant à l’acceptation des chiffres officiels, elle ne fait que révéler un manque d’esprit critique. Comme le nombre de victimes civiles allemandes est sans importance pour nos analyses, cet exemple est simplement une invitation à une grande prudence dans l’emploi des statistiques. Les soviétiques ne sont pas les seuls à falsifier ou déformer la réalité.

Les erreurs stratégiques du IIIè Reich
Bernard Schnetzler

PK a écrit:

Soldats de la Luftwaffe à l’instruction, en l’occurrence dans la Flak !
(Ce sont sans doute des photos de début de guerre)

Remarquer le trodel !

Sa Fliegerbluse à l'air assez ample, non ?

Ce projecteur de la Flak est camouflé.

Le jour tombe; ces deux Flakhelferin enlèvent la protection du projecteur

Equipe de Flakhelferin pour le maniement des projecteurs. Tenues réglementaires : chemises, brodequins, chaussettes roulées réglementairement. Pantalons pour femmes, on aperçoit bien les fermetures latérales des pantalons.

Une grande aide était apportée aux pilotes grâce aux projecteurs, bien que l’enthousiasme des opérateurs chargés de les mettre en œuvre fût souvent plus gênant qu’autre chose. Ils avaient reçu l’ordre de ne pas braquer plus de six projecteurs sur une cible, ce nombre étant estimé suffisant pour qu’un équipage de la Nachtjagd repère sa proie, et parce qu’un excès de projecteurs aveuglait le pilote allemand en même temps que l’équipage du bombardier ennemi. Dans bien des cas, il y avait cependant plus de pinceaux lumineux que de raison, car toutes les équipes de projecteurs voulaient participer à la victoire. Dans l’éventualité fréquente où un appareil ami était repéré par les projecteurs, un grand nombre de fusées éclairantes étaient emportées par les chasseurs, pour prévenir les équipages au sol et en l’air de la présence d’appareils amis dans le secteur.

Les as de la chasse de nuit allemande
Osprey

Le 27 novembre 1944, le Bomber Command fit un raid sur Fribourg, une ville située dans la Forêt Noire. Le bombardement dura vingt-cinq minutes. Un million de mètres cubes de ruines de la vieille ville où se mélangeaient gothique et baroque. Aucune des installations ferroviaires ne fut touchée.

La petite place de Unterlinden à Fribourg (Freiburg im Breisgau) avant d'être rayée de la carte :

La même place après le passage des bombardiers britanniques.

Recueillement dans les ruines.




Le raid fit près de 3000 morts.

Déblaiement des ruines. On aperçoit la cathédrale au fond miraculeusement debout.

Quelque part dans une ville en Allemagne, des corps sans vies après un bombardement.

Établissement d'un plan d'action pour les missions de sauvetage :