Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

Abri pour 120 personnes.

Noter les masques à gaz et les lits pour les personnes trop âgées, souffrantes ou enceintes.

L'abri du Luftschutz est indiqué. Toute personne doit pouvoir rejoindre un abri dans les dix minutes.

Exercice avec le masque à gaz.

Noter les étayages dans l'abri pour consolider le plafond.

Noter le nécessaire pour lutter contre l'incendie. Moyens dérisoires et complètement inutiles dans une tempête de feu.

Uniquement pour les mères et enfants

Noter les sacs de sables devant le soupirail de cette cave abri.

Jeunes garçons d'une quinzaine d'années servant comme Flakhelfer sur les pièces de Flak.

Pilote de la Luftwaffe dans la défense du Reich.

Un B 26 Marauder victime de la chasse ou de la Flak ?

sympas le moteur à côté !!!
Pas loin du débarquement car il a les bandes d'invasions !!

david@projetfar.com a écrit:

n.
Il est clair que dans une période de guerre et de stress généralisé,il est très possible qu'il y ai eu des erreurs d'appréciation.Il me semble cependant qu'il y a vraiment trop de témoignages de mitraillage.

Tirer sur les colonnes de réfugiés n'était pas une erreur d'appréciation des Allemands, c'était à dessein afin de semer la terreur. Ils en avaient fait l’expérience durant la guerre d'Espagne.

Dans les lettres que mon grand père a écrit à ma grand mère durant la campagne de France alors qu'il était au front,il fait état du fait qu'il a été témoin d'un mitraillage sur des civils et il l'encourage à ne quitter la maison avec les enfants que sur ordre des autorités.
Ma famille et moi-même étions dans une de ces colonnes réfugiées mitraillées par les avion allemands.

Cordialement
Aldebert

Pendant la campagne de France, les routes étaient peu nombreuses, donc employées par une multitude de réfugiés et par l'armée qui empruntait les mêmes itinéraires. On lit souvent dans les témoignages que l'armée française côtoyait les civils sur les routes. D'ailleurs de nombreux véhicules militaires prenaient en charge des civils. Les troupes allant de l'avant allaient à contre sens des réfugiés, et les troupes françaises débandées se mêlait tout aussi bien à la population. Témoignages que l'on peut aisément retrouver dans Henri Amouroux ou tout autre ouvrage traitant la bataille de France à travers les témoignages de vétérans.
Naturellement, cela n'excuse rien et je précise que je ne remets aucunement en cause les témoignages faisant état de mitraillages de civils purs et simples.

D'ailleurs les Alliés allaient eux aussi s'adonner aux mitraillages de civils qui eux, ne prêtaient aucunement à confusion.

Il y eut quelques cas de lynchage de pilotes alliés par la population horrifiée par les bombardements ou les mitraillages en rase-mottes auxquels s’adonnaient les pilotes alliés à la fin de la guerre sur les civils, y compris les enfants.

….Dix jours avant le premier tir de V1, Goebbels conseilla aux Allemands de pratiquer eux-mêmes des représailles. Il écrivit dans le Völkischer Beobachter du 28 mars que les vols en rase-mottes tirant des salves sur des groupes inoffensifs, « se placent en dehors de toutes les lois de la guerre internationalement reconnues en se battant avec de telles méthodes criminelles. Cela n’a plus rien à voir avec la guerre, c’est de l’assassinat pur et simple ». Des parents d’enfants abattus de cette manière avaient tué des pilotes contraints à un atterissage d’urgence ou à un saut en parachute. « La police et la Wehrmacht pouvaient difficilement intervenir contre le peuple allemand lorsqu’il s’agissait de meurtriers d’enfants qui l’avaient mérité »…….

L'Incendie
Jörg Friedrich

Sur la photo, un pilote américain face à la colère de la population allemande.