Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

A l'abri des montagnes autrichiennes.

Ou en Forêt Noire.

Les jeunes bénéficient aussi de camps à proximité de la mer Baltique. (Ostsee)

La discipline est toute militaire, même pour les filles !

Quelque part dans la campagne en Silésie.

La fin de la guerre approchant, l'organisation commence à flancher. Le manque de transports, de liaisons, de nourriture posent des problèmes, surtout pour les camps situés dans les zones situées à l'Est de l'Allemagne. Les enfants dont les camps n'ont pu être évacués à temps, se mêlent aux milliers de réfugiés fuyant devant l'Armée Rouge.

En Prusse orientale, dès la fin juin 1944, le médecin Hans comte von Lehndroff, avait remarqué le départ plus tôt que d’habitude des cigognes qui avaient formé de grands cercles avant de partir vers le delta du Danube. Etait-ce un adieu ? « Tout le monde regardait le ciel, mais personne n’osait exprimer ses craintes secrètes, dira-t-il. Il est clair qu’il s’agissait de signes précurseurs ».
Il n’y avait d’ailleurs pas que les oiseaux qui étaient préoccupés. En Dobroudja (Bulgarie, Roumanie), dans la Puszta (Hongrie), les troupeaux se mettaient en route vers le nord-ouest, motu proprio. En Prusse orientale Lehndorff constate qu’au moment où les rues se remplissent de réfugiés venus de Lituanie, les troupeaux qu’ils avaient abandonnés suivent la même route vers l’Ouest, traversant les champs prêts à la moisson :
« Peu après on vit arriver le long des rivières d’immenses troupeaux de bétail qui se regroupèrent dans la vallée traversée par la rivière Pregel (aujourd’hui Pregola). Ils venaient de l’Est, par milliers, et s’arrêtaient dans les vastes prés, offrant un spectacle accablant.
« A la fin de l’été, il y avait encore assez de pâture. Mais en approchant les bêtes pour les observer une à une, le cœur se serrait. Sans s’occuper les unes des autres, considérant l’homme comme un ennemi, elles trébuchaient, écrasaient les palissades et faisaient irruption dans les enclos et les jardins, elles tondaient les buissons et les arbres. Elles semblaient venir d’un pays où il n’y avait pas d’ordre. Et pourtant, on voyait que beaucoup d’entre elles provenaient d’excellents élevages. Mais l’élément protecteur qui unit le troupeau avait disparu.»

La grande débâcle
Jacques de Launay

Des milliers d'allemands préfèrent se suicider plutôt que de subir les atrocités de l'armée rouge et l'humiliation de la défaite.

C'est dans ce contexte que les enfants qui n'avaient pu être évacués à temps (par manque de transport) se joignirent en petits groupes ou seuls dans l'immense Trek de réfugiés.
Beaucoup restèrent dans des familles d'accueil longtemps après la capitulation. Des petits Hambourgeois revinrent chez eux au cours du printemps 1946.

Guillaume a écrit:

PK a écrit:

………..L’entreprise Bayer à Leverkusen, qui était associée à la Standard Oil via IG Farben, fut également épargnée. Pour Helms, cette usine produisait certains types de médicaments contre les maladies tropicales dont l’armée américaine avait besoin dans le Pacifique, et qui lui furent fournis par les Allemands via la Suisse et le Portugal. Si l’usine Opel de Rüsselsheim fut, quant à elle, lourdement bombardée le 20 juillet et les 25-26 août 1944, les dégâts furent limités. La production put continuer à plein régime jusqu’à l’arrivée des GI’s à Rüsselsheim, le 25 mars 1945.……

Le mythe de la bonne guerre
Jacques R. Pauwels



La ville de Cologne complètement rasée, sauf........l'usine Ford !

Bonjour,
Un grand merci pour ta réponse qui confirme bien ce que m'a communiqué un ami qui a visité IG farben dans les années 50 alors qu'il était élève ingénieur dans les textiles.
Cordialement
Aldebert

Bonjour,
Je suis un habitué du Forum "Le Monde en Guerre 1939-1945" où j'ai ouvert un fil concernant les bombardements des sites de productions allemands.
J'aurais souhaité, s'il vous est possible, que vous donniez votre avis concernant ma question à la suite de mon texte.
http://www.39-45.org/viewtopic.php?f=30&t=32674&start=0
Cordialement
Aldebert

Même après Pearl Harbor, ITT et l’armée allemande s’engagèrent pour la construction de tableaux de bord pour l’aviation, d’équipements radars, de téléphones, de détonateurs pour l’artillerie et de pièces pour les V1 et V2. Tous ces équipements militaires contribuèrent à tuer des soldats alliés y compris des GI’s américains. Sans parler des camions Ford, Opel, des moteurs, de l’assemblage de Ju 88 par Général Motors, etc….
Ces entreprises ne furent guère mises sous tutelle par le régime pas beaux, car les Fidéicommissaires étaient choisi par les américains eux-mêmes qui protégèrent avec zèle les capitaux développèrent la productivité et augmentèrent les profits. Ces entreprises gardaient un contact permanent avec leurs maisons mères aux USA. Les allemands injectaient de l’argent pendant la guerre et les américains donnèrent encore des compensations financières après-guerre à ces mêmes entreprises. Les profits étaient écoulés par le biais de la Suisse neutre vers les Etats-Unis.


IG Farben fut bien poursuivie par les américains devant un tribunal, mais les dirigeants de l’entreprise s’en tirèrent avec des peines qui furent qualifiées par le procureur américain Josiah DuBois comme « suffisamment légères pour faire plaisir à un voleur de poules ». L’immense cartel fut ensuite fragmenté en quelques entreprises de moindre envergure, mais de manière tellement superficielle que l’essentiel-les relations de propriété et le pouvoir économique de l’entreprise –fut préservé. De manière bien commode, les dirigeants de IG-Farben furent autorisés à effectuer eux-mêmes cette « décartellisation » purement administrative ; ils reçurent l’aide experte de banquiers et d’économistes tels Josef et Ludwig Erhard, qui avaient diligemment travaillé pour le régime pas beaux. Les plus importantes de ces prétendues « nouvelles » entreprises –Bayer, Hoechst et BASF- continuent encore aujourd’hui à générer des profits pour le compte d’actionnaires anonymes qui, avant 1945, empochèrent les dividendes de IG-Farben……..

Le mythe de la bonne guerre
Jacques R. Pauwels

Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce dernier ouvrage. En plus en français, la plupart des sources sur le sujet sont anglo-saxonnes et allemandes. Nos historiens restant plutôt discret sur ce thème.

L'exode des populations civiles allemandes, voire des pays de l'est. Direction de survie et d'espoir : l'Ouest !

Ceux-là n'échapperont pas au massacre. Une colonne à été rejointe par les chars russes !

l' Opéra est complètement détruit.

L’entreprise consistant à mettre à l’abri la population des villes allemandes dans un système de sécurité à plusieurs niveaux, caves, galeries, bunkers et tranchées, à protéger dans des bunkers les patients des hôpitaux, les œuvres d’art, les dossiers, les bibliothèques, les archives, à permettre à chacun d’atteindre en dix minutes un abri plus ou moins sûr, ne laissant généralement pas passer les gaz, était selon les américains, le programme de construction le plus extraordinaire de tous les temps.
Les grands bunkers étaient relativement sûrs. Ils bougeaient, vacillaient, se balançaient même sous l’effet de la détonation sur leurs lits de sable ou d’argile mais résistaient malgré tout. Suivant les directives des cahiers des charges, une résistance de 300 kilos par centimètre carré était préconisée.
Il y eut malgré tout des exceptions comme le bunker de Hagen où 400 personnes trouvèrent la mort. A Münster, les masses de béton se détachèrent et assommèrent soixante-huit occupants.
Malgré tout, une localité bien équipée en abris avait moins de victimes que les autres localités moins pourvues.

construction d'un Bunker : des tonnes de béton. Certains murs ont plusieurs mètres d'épaisseur.