Les chevaux dans l'armée allemande

En 1939, l'armée allemande compte une centaine de divisions. Plus de 80 % des grandes unités ne sont pas motorisées. Les fantassins allemands de 1940 vont se livrer à des marches interminables avec un train de combat et une artillerie largement hippomobile.
Ces chevaux vont servir aussi bien à l'ouest qu'à l'est ! Pendant toute la guerre l'armée allemande manquera cruellement d'engins motorisés. Même avec l'apport de véhicules de prises.

Au début de la guerre la Wehrmacht dispose de 4 divisions légères de cavalerie comptant un bataillon de chars. Les unités de cavalerie à cheval vont laisser la place aux véhicules motorisées. Les unités de cavalerie seront cantonnées à des opérations de pacification sur les arrières du front.

Petit retour en arrière, en temps de paix. L'armée allemande est en train de se forger avec la transition de la Reichswehr à la nouvelle Wehrmacht. L'entraînement des unités à cheval :

Noter le casque modèle 18 !

….....L'heure du lever était presque la même : cinq heures au lieu de six. La messe quotidienne était remplacée par le service des écuries, et les classes par un programme infiniment plus séduisant : le maniement d'armes, les sorties à cheval, les exercices à l'arme blanche. L'hiver était rude. Nous passions des heures entières dans la neige jusqu'aux genoux, les bottes pleines de morceaux de glace, les mains gelées à servir une mitrailleuse. A la nuit, nous rentrions à pied à la caserne et nous passions encore de longues heures à nettoyer le treillis et l'équipement. Ce fut notre pain quotidien pendant cet hiver long et froid. Et je ne parle pas des servitudes du cavalier qui doit qui doit passer la moitié de son temps à soigner sa monture ! Je ne comptais plus les heures de la nuit passées en sentinelle dans les écuries auprès des chevaux de l'escadron. On risquait toujours une grave punition si l'on cédait au désir irrésistible de dormir sur un tas de paille. « Es ist so schön Soldat zu sein, Rosemarie », chantions nous, inlassablement, le matin, à cinq heures trente, sur le chemin enneigé des écuries......

Lieutenant de panzers, August von Kagneck

A la conquête de......l’Est !!!