Les bombardements alliés sur l'Allemagne 1940-1945

Noter le port de combinaisons, typique de la Luftwaffe

Dans la Flak, les soldats de la Luftwaffe essaient de garder le sens de l'humour !

A défaut de casquette, cette Flakhelferin préposée au maniement de projecteur fait tenir ses cheveux par un foulard.
(pas très réglo tout ça !)

Mitrailleurs américains de Forteresse B-17.

…..a 20000 pieds sur la Ruhr, l'avion a été pris dans un effroyable barrage de DCA. Les coups, les éclats d'obus frappent l'avion lourdement chargé. Rames le maintient péniblement. Il est à la limite de ses possibilités. Brutalement un coup de plein fouet vient déséquilibrer l'appareil. Il part en vrille Les 35 tonnes du Halifax plongent vers le sol entourées et suivies par les éclatements.
La scène est dantesque. Au-dessus d'un tapis moucheté d'éclairs rouges représentant chacun un départ d'obus, un lourd et noir fuselage tournoie. C'est déjà presque un cercueil. Les hommes qui l'habitent plaqués aux parois par la force centrifuge ne peuvent bouger. Ils semblent condamnés.......

Pilotes de nuit
Jean Calmel



Liberator touché de plein fouet

Un B-24 en perdition !

Le pilote de chasse français Pierre Clostermann engagé volontaire dans l'aviation britannique (RAF) se voit chargé d'escorter des bombardiers américains revenant d'un bombardement sur l'Alllemagne :

….....ça et là, dans la formation des Forteresses, il y a des vides. De près on distingue des appareils avec un ou, parfois, deux moteurs arrêtés, hélices en drapeau. D'autres ont des empennages déchiquetés, des ouvertures béantes dans les fuselages, des ailes ternies par le feu ou luisantes d'huile noire bavant des moteurs éventrés.....Derrière la formation, on voit des traînards, qui, tendus vers la côte, vers le port de salut d'un des aérodromes avancés de l'autre côté de la Manche, ne volent que par un effort sublime de volonté. On devine le sang qui ruisselle sur des masses de douilles vides dans la carlingue, le pilote couvant ses moteurs valides, et suivant anxieusement du regard la longue traînée blanche de l'essence qui s'échappe des réservoirs criblés......
Ces Forteresses isolées sont la proie favorite des Focke Wulfs....
Au-dessus de Dieppe , les chasseurs boches cèdent la place à la Flak. Nous volons à 3000 mètres environ. La DCA allemande ouvre le feu avec une furie invraisemblable. Une véritable pyramide de flocons noirs chargés d'éclairs apparaît en une fraction de seconde......
Le pauvre « Liberator » incapable de fournir la moindre manœuvre est rapidement encadré. Cependant, alors qu'après quelques secondes angoissantes nous le croyons hors de portée, une explosion se produit, et, coupé en deux , le gros quadrimoteur disparaît soudain dans une nappe de feu. Trois parachutes seulement s'ouvrent......Le cercueil d'aluminium incandescent s'écrase à quelques mètres des falaises, entraînant dans la gerbe d'écume les huit membres restant de l'équipage..........

Le grand cirque
Pierre Clostermann




Un B-17 bien amoché ! Réussira-t-il à rentrer à bon port ?

Un Focke-Wulf en alerte, s'apprête à décoller en mission d'interception.

Un rescapé de la Flak ! Le mitrailleur avant de ce B 17, à dû disparaître dans la tourmente.

Sépulture d'un pilote britannique. On aperçoit en arrière plan son avion crashé.
Noter la sentinelle de la Luftwaffe en faction.

La défense du Reich et plus particulièrement, le ciel au dessus de l'Allemagne commence dans les territoires occupés (France, Belgique, Hollande....) et dans les pays alliés (Italie, Roumanie.....).
Les deux chasseurs dévolus à cette tâche furent le Focke Wulf et le Messerschmitt bf 109. Les deux n'ayant pas les mêmes performances. Le premier, tout récent, à grande vitesse ascensionnelle, maniable et mieux armé. Mais il perdait ses qualités à haute altitude et surtout, toutes les branches de la Luftwaffe lui trouvant soudain pleins de qualités, il fut demandé dans toutes les branches (aviation tactique, reconnaissance....) du coup la chasse en reçut encore moins que prévu. L'industrie n'arrivant pas à en produire suffisamment, la production du Me 109 fut poursuivi, malgré son ancienneté. On résolut de l'améliorer sans cesse pour augmenter ses performances. Les pilotes de la Luftwaffe n'hésitant pas à le comparer à une casserole. Sa silhouette élégante disparaissant sous les multiples modifications.


Bf 109E du début de guerre, série Emil

Entretien et armement du Me 109. L’armurier examine le canon.